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Solida a transmis un rapport détaillé à la Commission des droits de l’homme de l’ONU réunie à Genève

Le mouvement Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a présenté à la Commission des droits de l’homme des Nations unies, au cours de la 84e session de la commission qui s’est tenue du 11 au 29 juillet à Genève, un « rapport alternatif » détaillé sur la situation des Libanais détenus dans les prisons syriennes. La démarche de Solida a été effectuée en collaboration avec la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). Solida a également remis à la commission onusienne une liste de noms des Libanais détenus en Syrie, établie avec l’assistance de Solide (Soutien aux Libanais en détention et en exil). Au cours de cette 84e session de la commission de l’ONU, le gouvernement syrien a présenté son troisième rapport périodique sur la situation des droits de l’homme en Syrie. Le « rapport alternatif » de Solida a été soumis aux experts onusiens lors d’une réunion qui a précédé l’audience de la délégation officielle syrienne. Le mouvement Solida a profité de l’occasion pour présenter ses recommandations aux experts en question, insistant à ce propos sur la nécessité de la mise en place d’une commission indépendante et internationale pour établir la vérité sur le sort des Libanais détenus arbitrairement en Syrie. Au terme de ses débats, la commission de l’ONU a publié le 28 juillet dernier ses conclusions officielles concernant, entre autres, le dossier des Libanais détenus en Syrie (point 8 du rapport). La commission a notamment exprimé sa satisfaction au sujet de la décision prise le 5 mai dernier, lors de la visite de l’ancien Premier ministre Nagib Mikati au président syrien Bachar el-Assad, de former une commission chargée d’investiguer sur « la disparition de ressortissants libanais et syriens en Syrie et au Liban ». « La commission exprime toutefois son inquiétude du fait que les informations nécessaires n’ont pas été fournies (par Damas) au sujet des mesures prises pour la désignation des membres de cette commission en Syrie, souligne la commission onusienne. De même, les informations n’ont pas été fournies sur la composition de cette commission ou sur son autonomie envisagée. » La commission de l’ONU souligne la nécessité sur ce plan de mettre en place « immédiatement une commission indépendante et crédible qui serait chargée d’enquêter sur les cas de disparition, conformément aux recommandations adoptées par la commission en 2001 ». Dans son communiqué de presse, le mouvement Solida s’est félicité des recommandations onusiennes qu’il a perçues comme « un appel implicite à la formation d’une commission d’enquête internationale ». « Seule une telle commission est capable de garantir l’indépendance et la crédibilité nécessaires en vue du règlement de ce drame », conclut Solida.
Le mouvement Solida (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a présenté à la Commission des droits de l’homme des Nations unies, au cours de la 84e session de la commission qui s’est tenue du 11 au 29 juillet à Genève, un « rapport alternatif » détaillé sur la situation des Libanais détenus dans les prisons syriennes. La démarche de Solida a été effectuée en collaboration...