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Une grâce présidentielle pour Youssef Chaabane, réclament des associations des droits de l’homme

Plusieurs associations des droits de l’homme ont réclamé hier, dans un message adressé au président de la République, une grâce présidentielle à l’égard du condamné Youssef Chaabane. Accusé d’avoir assassiné le chargé d’affaires jordanien Omrane Maayta, Chaabane avait été jugé et condamné à la prison à perpétuité par la Cour de justice libanaise. Or, les assassins de Maayta ont été récemment jugés et condamnés par un tribunal jordanien. Ce qui pousse les associations des droits de l’homme à réclamer la remise en liberté de l’homme qui a été condamné au Liban, affirmant que ce dernier est innocent, puisque les vrais coupables ont été condamnés à Amman. Mais comme les jugements de la Cour de justice ne sont passibles d’aucun recours, il n’y a qu’une possibilité, la grâce présidentielle, pour obtenir la remise en liberté de Chaabane. Rappelons que le ministère de la Justice avait déjà exprimé son point de vue sur la question, indiquant que le jugement de la Cour de justice est le fruit d’une enquête et d’un procès menés conformément aux lois libanaises et basés sur des témoignages et des aveux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les associations des droits de l’homme, dont Amnesty International et Mersad entre autres, ont adressé ce message au président de la République.

Plusieurs associations des droits de l’homme ont réclamé hier, dans un message adressé au président de la République, une grâce présidentielle à l’égard du condamné Youssef Chaabane. Accusé d’avoir assassiné le chargé d’affaires jordanien Omrane Maayta, Chaabane avait été jugé et condamné à la prison à perpétuité par la Cour de justice libanaise. Or, les assassins...