Rechercher
Rechercher

Actualités

Le responsable médiatique du parti de Dieu répond aux arguments du député Farid el-Khazen La polémique se poursuit entre le bloc Aoun et le Hezbollah

La polémique entre le Hezbollah et le bloc parlementaire du général Michel Aoun ne s’est pas limitée, semble-t-il, au débat de confiance à la Chambre. Ainsi, le député du Kesrouan, Farid Élias el-Khazen, qui avait appelé mardi le Hezbollah à « lever l’équivoque sur ses objectifs et ses orientations », s’est attiré hier la réponse du responsable des relations médiatiques du parti, Mohammed Afif. « Le Hezbollah n’a jamais été mystérieux au sujet de ses orientations et de ses objectifs, comme l’a prétendu le député Farid el-Khazen. Depuis sa fondation, en 1982, le Hezbollah a brandi le slogan de la résistance à l’occupation et de la défense du Liban face aux agressions israéliennes. Il a ainsi pris l’option de la résistance, avec beaucoup d’application, et il a réussi, par sa sagesse, son éveil et le rassemblement des Libanais autour de lui, à obtenir la victoire de l’an 2000 (date du retrait israélien du Liban-Sud), à profiter des eaux libanaises en 2002 et à libérer la majorité des prisonniers en Israël, en 2004. Il poursuit son combat pour parachever la libération des territoires qui sont encore occupés et des détenus. Il mène une résistance aux frontières pour la défense de la souveraineté et de l’indépendance du Liban face aux menaces israéliennes permanentes, et avec un soutien officiel exprimé sincèrement dans la déclaration ministérielle, populaire, politique et partisan », a-t-il indiqué. Toujours dans le cadre de sa réponse, M. Afif a affirmé que le Hezbollah qualifie de « terre occupée » les territoires que l’État juge occupés. Au sujet des fermes de Chebaa, il a appelé M. Khazen, « qui est lui-même professeur, à prendre connaissance des nombreuses études sur le sujet, notamment celles de son collègue Issam Khalifé », ainsi que des nombreux documents officiels libanais et syriens attestant la libanité des hameaux de Chebaa. « Quant à l’affirmation selon laquelle le monde a changé depuis le 11 septembre, elle n’annihile pas pour autant un droit. Si les peuples devaient se soumettre au terrorisme et à la répression des occupants, ils ne se seraient jamais libérés. Tout comme le monde a reconnu la légitimité de notre résistance et la justesse de notre cause en 1996, par le fait de notre unité et de notre détermination, nous pouvons aujourd’hui faire face, avec les mêmes instruments, aux pressions étrangères pour protéger notre nation des agressions », a-t-il ajouté. Le responsable a enfin dénoncé l’allusion de M. Khazen à « des délais » pour le dialogue, estimant qu’il s’agit là d’une entorse au principe même du dialogue. Il a toutefois précisé que le Hezbollah était prêt à « tout dialogue allant dans l’intérêt du Liban et à entendre le point de vue de toutes les parties, mais loin de ce genre de polémique qui dessert le Liban et dont nous craignons le timing et les visées ».

La polémique entre le Hezbollah et le bloc parlementaire du général Michel Aoun ne s’est pas limitée, semble-t-il, au débat de confiance à la Chambre. Ainsi, le député du Kesrouan, Farid Élias el-Khazen, qui avait appelé mardi le Hezbollah à « lever l’équivoque sur ses objectifs et ses orientations », s’est attiré hier la réponse du responsable des relations médiatiques...