SANTÉ « Je n’arrêterai pas le chantier de la réforme sanitaire », affirme Khalifé

La commission parlementaire de la Santé et tous les députés peuvent avoir accès aux dossiers du ministère de la Santé. C’est ce qu’a affirmé hier le ministre de la Santé, Mohammed Khalifé, dans un communiqué qu’il a publié en réponse à la conférence de presse tenue par le président de la commission, le Dr Atef Majdalani, lundi. Celui-ci s’est étonné des « accusations » lancées par le ministre de la Santé concernant un éventuel gaspillage à l’Hôpital gouvernemental de Beyrouth. « Je ne doute pas des bonnes intentions du député Majdalani et de l’intérêt qu’il porte aux secteurs de la santé et de l’hospitalisation au Liban, a souligné le Dr Khalifé dans le communiqué. Malheureusement, il a divulgué des informations imprécises portant sur l’Hôpital gouvernemental de Beyrouth, le commissaire du gouvernement auprès de l’hôpital et les contrats qui y sont conclus. C’est comme s’il s’agissait d’une action organisée qui vise le rôle du ministère de la Santé, qui est d’ailleurs accompli en toute transparence. » En ce qui concerne l’Hôpital gouvernemental de Beyrouth, le Dr Khalifé a précisé que 140 lits sont déjà fonctionnels et que plus de 1 500 cas y ont déjà été traités. « L’hôpital n’est pas fermé et ne se contente pas des cas externes », a poursuivi le Dr Khalifé, affirmant que le ministère déploiera tous les efforts nécessaires pour améliorer le rendement de cet établissement. « Nous n’avons pas l’intention de priver Beyrouth de cet hôpital, comme nous n’œuvrons pas à empêcher la réalisation des rêves du président martyr Rafic Hariri », a noté le Dr Khalifé. Et de conclure : « Je n’arrêterai pas d’exercer un contrôle et je poursuivrai le chantier de la réforme sanitaire, parce que la santé des citoyens et leur accès aux soins demeurent ma priorité. »