Pleins feux sur l’armement du Hezbollah et des Palestiniens lors de la première journée du débat de confiance Aoun au Parlement : les cinq points sur les i (photo)

C’est ce soir, à 18h, que le débat de confiance reprendra au Parlement, où une vingtaine de députés doivent encore prendre la parole avant la réponse du gouvernement et le vote de confiance. Lors de la première séance hier, seuls les députés Nehmetallah Abinasr (bloc Aoun) et Marwan Farès (PSNS) ont annoncé, pour des raisons différentes, qu’ils n’accorderont pas leur confiance au cabinet Siniora. La vedette de cette première séance a été incontestablement le général Michel Aoun, qui, avec son franc-parler habituel, a mis les points sur les i, posant au gouvernement des questions directes sur des sujets tabous : le sort des militaires capturés par les Syriens le 13 octobre 1990, les réfugiés libanais en Israël, l’argent des déplacés et l’armement du Hezbollah et des camps palestiniens. La position du gouvernement par rapport aux deux derniers points est jugée ambiguë par les députés du bloc Aoun ainsi que par M. Gebrane Tuéni, au moment où le Hezbollah réaffirmait que ses armes sont destinées à protéger les Libanais et qu’il est prêt à un dialogue interne à ce sujet. Quoi qu’il en soit, hier au Parlement, le débat a bel et bien été lancé à ce sujet.