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Iran Rafsandjani intervient en faveur de la libération du dissident Ganji

L’ancien président iranien, Akbar Hachémi Rafsandjani, est intervenu à son tour hier pour tenter d’obtenir la libération du journaliste dissident Akbar Ganji, qui mène une grève de la faim depuis 48 jours pour protester contre ses conditions de détention. « Je regrette ce qui est en train de se produire. Cette question peut être réglée. J’ai parlé avec l’ayatollah Hachémi Chahroudi (chef de l’autorité judiciaire) et fait certaines propositions pour régler le problème et j’espère qu’il le sera », a affirmé M. Rafsandjani, cité par l’agence estudiantine Isna. « Ganji ne coopère pas avec les médecins et ils n’interviennent pas dans ses soins. Les signes vitaux de Ganji sont normaux mais cela ne veut pas dire qu’il est en très bonne santé », a de son côté affirmé Cyrus Tabesh, le directeur de l’hôpital Milad à Téhéran où est hospitalisé M. Ganji. « Il est faible. Il ne consomme que de l’eau, du thé et refuse toute protéine et autres aliments », a-t-il souligné, cité par Isna. « Chaque jour qui passe, le danger d’une perturbation électrolytique (dérèglement de l’équilibre entre sodium et potassium) augmente », ce qui peut avoir de graves conséquences, a-t-il ajouté. Mercredi, le président iranien Mohammed Khatami, qui doit quitter ses fonctions le 3 août, a critiqué « l’obstination » du dissident Akbar Ganji à faire sa grève de la faim, ce qui, selon le chef de l’Exécutif, constitue un obstacle à sa libération.

L’ancien président iranien, Akbar Hachémi Rafsandjani, est intervenu à son tour hier pour tenter d’obtenir la libération du journaliste dissident Akbar Ganji, qui mène une grève de la faim depuis 48 jours pour protester contre ses conditions de détention. « Je regrette ce qui est en train de se produire. Cette question peut être réglée. J’ai parlé avec l’ayatollah Hachémi...