Liban-France Émié évoque avec Kabbani les projets de coopération pédagogique

L’ambassadeur de France au Liban, Bernard Émié, a insisté hier sur la nécessité que la langue française demeure la deuxième langue au Liban après la langue maternelle arabe. M. Émié s’exprimait à l’issue de son entretien avec le ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, Khaled Kabbani. « Dans ce contexte, nous travaillons en partenariat à l’apprentissage de la langue française dans l’ensemble du pays par l’intermédiaire des établissements scolaires francophones qui rassemblent plus de 45 000 élèves dans les vingt-neuf établissements conventionnés et homologués, et grâce à nos neuf centres culturels qui, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, permettent de toucher le maximum de jeunes Libanais », a poursuivi l’ambassadeur. Soulignant que l’Éducation est un ministère « prioritaire, compte tenu de l’ampleur de notre coopération et des enjeux de ce département », M. Émié a noté que la France intervient dans la formation de professeurs dans le domaine public « avec un grand programme d’appui à la formation permanente de 300 enseignants, conçu étroitement avec le ministère libanais de l’Éducation et pour un montant de près de deux millions d’euros ». « Au total, dans ces domaines de l’éducation, de l’enseignement supérieur qui nous permettent de travailler avec toutes les grandes universités du Liban, privées et publiques, nous engageons un budget de près de vingt millions d’euros par an », a-t-il ajouté. Et M. Émié de conclure : « Nos coopérations fonctionnent dans tous les secteurs avec l’Université Saint-Joseph, l’Université libanaise, mais aussi l’Université de Kaslik, de Balamand, l’Université arabe et l’Université islamique. Enfin, les universités françaises accueillent un nombre croissant d’étudiants avec près de 5 000 jeunes chaque année. »