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Actualités - CHRONOLOGIE

Lahoud met l’accent sur la réforme, la justice, le redressement et l’entente (photo)

Devant ses visiteurs, hier, le chef de l’État a souligné que tout traitement sérieux de la situation au Liban implique avant tout des réformes radicales, politiques, administratives et économiques. Il a appelé le gouvernement à parachever au plus vite la déclaration ministérielle, pour se mettre au travail sans tarder. Il a plaidé pour une justice effectivement indépendante, probe, libérée de toute influence externe, invitant ensuite le gouvernement à prendre à bras-le-corps les dossiers accumulés. La priorité allant, bien entendu, au traitement de la crise socio-économique qui ne souffre aucun retard. Sur le plan politique, le président Émile Lahoud estime plus que jamais nécessaire la réconciliation et l’entente, ajoutant qu’il faut une solution rapide autant que définitive du problème humanitaire des déplacés, qui a trop duré. Ces propos ont été rapportés par l’ancien ministre Wadih el-Khazen qui a assuré que le chef de l’État se montre disposé à aider le nouveau gouvernement, face aux défis qu’il affronte. Le président Lahoud insiste sur le fait que l’union nationale est le seul rempart face aux complots visant notamment la sécurité et la stabilité de ce pays. Surtout à un moment où la région est le théâtre de tant de bouleversements accélérés. Il classe ensuite parmi les constantes nationales l’appui à la Résistance et l’établissement des meilleures relations avec la Syrie. Cela, dans le respect des résolutions de la légalité internationale. Le président Lahoud a également reçu hier Adnane Kassar, venu confirmer qu’il ne compte pas briguer à nouveau la présidence de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth. Bien entendu, l’ancien ministre, pilier des organismes économiques, a relevé le fait que le retard apporté dans la formation du gouvernement a porté préjudice au pays. Il a estimé que la présence du Hezbollah au pouvoir constitue un élément positif, se félicitant de ce que les relations entre les deux têtes de l’Exécutif semblent démarrer sur la bonne voie, loin des tiraillements qui portent atteinte aux intérêts économiques et sociaux des Libanais. Il a souhaité la réactivation effective de la machine d’État, en base d’un plan rationnel de réformes, notamment sur le plan des finances publiques. Kassar, qui s’en soucie beaucoup et qui a multiplié les démarches, a évoqué la crise avec la Syrie pour réclamer une réunion rapprochée du Conseil supérieur mixte. Enfin, il a estimé que la consolidation de la sécurité et de la stabilité passe par l’apaisement sur le front politique ainsi que par une restructuration des services qualifiés. À la tête d’une délégation, le vicaire patriarcal maronite, Mgr Roland Aboujaoudé, a exposé au chef de l’État les préparatifs du congrès que la Ligue catholique mondiale de l’information (Signis) doit tenir au Liban du 6 au 10 octobre prochain.
Devant ses visiteurs, hier, le chef de l’État a souligné que tout traitement sérieux de la situation au Liban implique avant tout des réformes radicales, politiques, administratives et économiques. Il a appelé le gouvernement à parachever au plus vite la déclaration ministérielle, pour se mettre au travail sans tarder. Il a plaidé pour une justice effectivement indépendante, probe,...