Pharaon déplore le « déséquilibre » dans la répartition des portefeuilles ministériels

Le ministre d’État chargé des Relations avec le Parlement, Michel Pharaon, a déploré hier, dans à un entretien avec L’Orient-Le Jour, « le déséquilibre » dans la composition du nouveau gouvernement en ce qui concerne la part de la communauté grecque-catholique dans la répartition des portefeuilles ministériels. « Dans le cadre de l’atmosphère de confessionnalisme régnant actuellement dans le pays, on peut effectivement se poser des questions à propos des critères de partage de ces portefeuilles », a-t-il ajouté, soulignant le poids de la communauté grecque-catholique dans les gouvernements d’avant -Taëf. M. Pharaon a cependant tenu à mettre en exergue « l’immense responsabilité » qui pèse sur les épaules des ministres du gouvernement Siniora, que ce soit dans les domaines économique, sécuritaire ou social. « La réussite de ce cabinet est très importante, puisque sa formation annonce le début d’un grand chantier pour le Liban », a-t-il conclu. Par ailleurs, la Ligue grecque-catholique a dénoncé hier « l’injustice » dont est victime la communauté du fait du « déséquilibre » dans la répartition des charges ministérielles. Les portefeuilles attribués à la communauté ne correspondent pas à son poids et à son rôle historique, a-t-elle ajouté, soulignant la place essentielle des grecs-catholiques dans le tissu politique libanais.