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Actualités - CHRONOLOGIE

Première initiative d’un réseau de sociétés privées, créé par l’Association pour les services volontaires Faire don d’un livre pour la bonne cause (Photo)

C’est sous le signe d’une campagne de don de livres usagés pour la bonne cause qu’un réseau civil – nouvellement créé par l’Association pour les services volontaires (AVS) et regroupant plusieurs sociétés privées –, le Corporate Volunteer Council of Lebanon (CVCL), a entamé ses activités à caractère social. Cette initiative, intitulée « Lebanon Reads ! » (« Le Liban lit ! »), a été lancée hier au cours d’une conférence de presse tenue au Club de la presse, au centre-ville de Beyrouth. La modalité de don de livres a été expliquée par Rana Siniora, porte-parole de la campagne. Toute personne possédant des livres dans une des langues pratiquées au Liban peut en faire don à l’une des compagnies du CVCL, qui seront prêtes à les recevoir au cours des heures de bureau : Ernst & Young, la Lebanese Canadian Bank, l’hôtel Marriott, le restaurant Casper & Gambini’s, l’agence de transports Gezairi et, bien sûr, l’AVS. Cette campagne est menée en collaboration avec l’ONG Assabil. Ces livres seront rassemblés, triés et distribués, selon les besoins, aux bibliothèques publiques du pays sans discrimination aucune, assurent les organisateurs. Il est possible de s’informer plus amplement de ce projet en consultant le site de la campagne : www.lebanonreads.org ou appeler l’AVS au 01-800170 ou 03-757098. Mme Siniora a précisé que les donateurs peuvent envisager de pourvoir la campagne en toutes sortes de livres, à l’exception d’anciens ouvrages sur la technologie (qui seraient dépassés donc), de livres scolaires, d’œuvres pour adultes ou de livres en trop mauvais état. Il sera possible au donateur, s’il le désire, de parapher son livre et de s’informer, plus tard, de sa destination finale. Les premiers résultats de la collecte seront annoncés le 5 décembre 2005. Le CVCL a été créé, il y a un peu plus d’un an, à l’initiative de l’AVS, qui œuvre à promouvoir le travail de volontariat au Liban par le biais de diverses activités, comme l’a rappelé sa présidente, Patricia Nabti. Elle a annoncé la publication prochaine d’un livre, qui sera publié en anglais et en arabe, intitulé Learning to CARE : Education, Volunteering and Community Service, dans le cadre du programme CARE, financé par l’Union européenne et par Omsar (bureau du ministère de la Réforme administrative), et qui vise à aider quelque 150 établissements scolaires au Liban à développer des programmes de service. La présidente de l’association Assabil, Nawal Traboulsi, a fait remarquer que les bibliothèques publiques n’étaient pas une denrée inexistante au Liban. L’ONG elle-même a ouvert deux d’entre elles, l’une à Bachoura, qui contient quelque 2 000 ouvrages et reçoit de 100 à 150 lecteurs par jour, sans compter des services Internet gratuits, et la seconde récemment établie en plein jardin des Jésuites à Jeitawi, Achrafieh. Un projet de dix bibliothèques supplémentaires à Beyrouth est en cours, en collaboration avec la municipalité de la ville. Enfin, l’écrivain Émilie Nasrallah était invitée à présenter sa réflexion sur la lecture au Liban. Une réflexion quelque peu pessimiste puisque Mme Nasrallah a considéré que la lecture restait insuffisante au Liban et dans les pays arabes, et que les auteurs libanais n’étaient pratiquement jamais mis en valeur au sein de la société. S. B.
C’est sous le signe d’une campagne de don de livres usagés pour la bonne cause qu’un réseau civil – nouvellement créé par l’Association pour les services volontaires (AVS) et regroupant plusieurs sociétés privées –, le Corporate Volunteer Council of Lebanon (CVCL), a entamé ses activités à caractère social. Cette initiative, intitulée « Lebanon Reads ! » (« Le Liban lit...