Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGE

Opter pour un écran solaire filtrant à la fois UVA et UVB (Photo)

Nul ne conteste les bienfaits du soleil. Celui-ci agit en effet comme un antidépresseur, en stimulant la mélatonine, une hormone sécrétée par l’épiphyse, qui intervient notamment dans la régulation des rythmes biologiques. Le soleil a également un effet antirachitique puisqu’il aide à synthétiser la vitamine D au niveau de la peau. « Toutefois, une exposition des zones découvertes pour une période de dix minutes, deux à trois fois par semaine, est suffisante pour tirer profit au maximum de l’effet antirachitique du soleil », insiste le Dr Rima Debs, dermatologue. De nos jours, c’est le culte du bronzage qui prévaut dans nos sociétés. Un culte qui rime d’ailleurs avec beauté, richesse et bonne mine, et dont les effets néfastes n’ont pas tardé à se faire sentir. « Parmi les méfaits immédiatement ressentis, nous remarquons surtout les brûlures dues à une longue exposition aux rayons UVB, notamment entre 12h et 16h, note le Dr Debs. Ce sont les personnes dont le phototype est clair, c’est-à-dire qui ont la peau blanche, qui en souffrent le plus. En effet, ces personnes brûlent sans pour autant bronzer. » Le Dr Debs insiste également sur les lucites, des maladies auto-immunes dues aux UV. Elles se manifestent par un grattage et des lésions cutanées principalement au niveau des zones découvertes du corps, c’est-à-dire le visage, les bras et le décolleté. « Il faut également éviter l’utilisation des agents photosensibilisants médicaux, cosmétiques et végétaux au moment de l’exposition au soleil, poursuit le Dr Debs. Ceux-ci englobent les antibiotiques et anti-inflammatoires à usage oral ou local, les teintures colorantes, les parfums, les déodorants, les crèmes parfumées, certains antiseptiques, etc. » À long terme, les méfaits du soleil se traduisent par un vieillissement cutané, causé par les UVA qui diminuent la formation des fibres de collagène, responsables de l’élasticité de la peau. « Le vieillissement cutané n’est pas uniquement révélé par les rides, note le Dr Debs. Il se manifeste aussi par des pigmentations irrégulières, des taches solaires, des taches blanches, des vaisseaux dilatés, etc. » La carcinogenèse (cancer de la peau) demeure toutefois le risque le plus redouté. « Les études ont montré que les expositions solaires génératrices de coups et de brûlures solaires subies dans le jeune âge (avant 15 ans) étaient les plus néfastes dans la détermination de l’apparition d’un cancer cutané », insiste-t-elle. Une protection et des modes de prévention s’imposent donc pour éviter « de payer cher son bronzage », notamment dans un pays comme le nôtre où le soleil illumine nos journées neuf mois par an. Le premier conseil attribué en ce sens est l’usage d’un écran solaire, qui doit protéger des UVA et des UVB à la fois. Les écrans solaires affichent un indice de protection, appelé facteur de protection solaire (SPF), contre les rayons UVB. Selon l’indice de protection (SPF allant de 20 à 100), l’écran solaire filtre 95 à 99 % des UVB. « Il faudrait choisir soigneusement son écran et s’assurer qu’il protège des UVA aussi, afin de prévenir le vieillissement cutané et les cancers de la peau », insiste le Dr Debs, qui conseille : • de choisir des écrans résistants à l’eau et à la sudation ; • d’appliquer un écran une demi-heure avant l’exposition au soleil, de renouveler l’écran toutes les deux heures et après chaque baignade ; • d’appliquer l’écran en temps nuageux et même lorsqu’on est sous le parasol à l’abri des rayons directs, puisque les surfaces réfléchissantes (sol, sable, gazon, eau) peuvent augmenter l’effet de l’exposition au soleil ; • de ne pas s’exposer entre 12h et 16h ; • de ne pas exposer, de préférence, les enfants de moins de 3 ans au soleil pour éviter les coups de chaleur (déshydratation) dus aux infrarouges ; • de recourir à une protection vestimentaire (tee-shirt, casquette, lunettes solaires, etc.), en favorisant les habits secs, à tissage serré et de couleur sombre, notamment chez les enfants.
Nul ne conteste les bienfaits du soleil. Celui-ci agit en effet comme un antidépresseur, en stimulant la mélatonine, une hormone sécrétée par l’épiphyse, qui intervient notamment dans la régulation des rythmes biologiques. Le soleil a également un effet antirachitique puisqu’il aide à synthétiser la vitamine D au niveau de la peau. « Toutefois, une exposition des zones découvertes...