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Le PCL veut déférer l’affaire Haoui devant la Cour de justice Hdadé s’élève contre la participation du FBI à l’enquête

Le Parti communiste libanais (PCL) a réclamé que l’assassinat de Georges Haoui, le 21 juin, soit déféré devant la Cour de justice « en raison de l’énormité du crime ». Dans un communiqué publié hier, à l’issue de la réunion de son bureau politique, le PCL accuse de nouveau Israël de ce crime, estimant que l’État hébreu « avait toutes les raisons du monde de vouloir éliminer Haoui ». La demande du PCL a par ailleurs été transmise par le secrétaire général du parti, Khaled Hdadé, au Premier ministre Nagib Mikati, qui l’a reçu hier. Hdadé a réclamé « l’accélération » de l’enquête, soulignant qu’il avait « noté quelque lenteur dans ce processus ». Il s’est en outre élevé contre la participation du FBI à l’enquête, estimant que cet organisme « n’est pas neutre et ne jouit pas, dans ce cas, de la crédibilité voulue, compte tenu de la personnalité de Georges Haoui et de son long passé de militant ». M. Hdadé a lancé un appel à l’adresse du conseil municipal de la capitale en faveur de l’attribution du nom de l’ancien secrétaire général du PCL à une place de Beyrouth. À défaut, ou en même temps, M. Hdadé a demandé que l’artère où, à l’instigation de Georges Haoui, le premier acte de résistance à l’armée israélienne s’est produit durant l’invasion de 1982, soit rebaptisé. Le PCL a par ailleurs demandé dans son communiqué que vu la série d’assassinats politiques qui ont secoué le Liban, « les services de sécurité et la magistrature au Liban soient réhabilités et tenus à l’écart du conflit interne ».

Le Parti communiste libanais (PCL) a réclamé que l’assassinat de Georges Haoui, le 21 juin, soit déféré devant la Cour de justice « en raison de l’énormité du crime ».
Dans un communiqué publié hier, à l’issue de la réunion de son bureau politique, le PCL accuse de nouveau Israël de ce crime, estimant que l’État hébreu « avait toutes les raisons du monde de vouloir...