Rechercher
Rechercher

Actualités

Exposition à la galerie Pièce unique, jusqu’au 15 juillet «Les Fleurs du corps» de Laila Muraywid : des sculptures-bijoux(photo)

Des «Fleurs du corps»? Des cuirasses de séduction plutôt ! Des cottes de mailles à l’allure guerrière pour des femmes qui passent à l’offensive, sans peur et en toute féminité… Des «Fleurs du corps»néanmoins. Car les sculptures-bijoux qu’expose Laila Muraywid à la galerie Pièce unique (Saïfi, Quartier des Arts) empruntent leurs fioritures au monde végétal. Fleurs, feuilles et flore sur trame guerrière donc, voilà tout l’art de cette designer syrienne installée en France depuis plus de deux décennies, qui sculpte des bijoux et fait de la parure une véritable sculpture mouvante. Diplômée en sculpture et photographie de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Laila Muraywid s’adonne, parallèlement à l’art plastique, à la création de bijoux haute-couture. Elle a notamment travaillé pour des maisons renommées, comme Torrente et Sherrer. Elle a à son actif des expositions à l’Institut du monde arabe (en 1997) ainsi qu’au palais Galliera (Musée de la mode, à Paris), qui conserve d’ailleurs dans sa collection permanente quelques-unes de ses pièces. À mi-chemin entre l’art sculptural et les créations de joaillerie, les pièces qu’elle élabore sont inspirées d’un univers à la fois futuriste et imprégné des styles baroques et rococo. Sur des moulages de bustes féminins Corset-bijoux en maillage de fils de fer ou de cuivre, recouvert de résine et serti de strass, de pierreries, de perles de couleurs et même de fourrure; collier-tableau reproduisant une image de madone; collier de torse concentrique; collier-foulard en maille argentée; bracelets de force revisités façon grand siècle; bracelet de bras en bronze sculpté… Les expositions de cette artiste étant un mélange d’art plastique et de performances, Laila Muraywid s’est amusée à présenter ses créations, portées par des mannequins, le soir du vernissage avant de les disposer sur des bustes en moulage de plâtre, accrochés aux cimaises de la galerie et rehaussés de jupons en tulle blanc ou noir. Et, détail amusant, ce sont des dames de la société libanaise, amies de la propriétaire de la salle d’exposition, qui ont prêté leurs bustes – de tailles diverses – au petit jeu du moulage! Jusqu’au 23 juillet. Z.Z.

Des «Fleurs du corps»? Des cuirasses de séduction plutôt ! Des cottes de mailles à l’allure guerrière pour des femmes qui passent à l’offensive, sans peur et en toute féminité… Des «Fleurs du corps»néanmoins. Car les sculptures-bijoux qu’expose Laila Muraywid à la galerie Pièce unique (Saïfi, Quartier des Arts) empruntent leurs fioritures au monde végétal. Fleurs,...