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Actualités - CHRONOLOGIE

Don de 6 millions de dollars du prince al-Walid ben Talal à l’ADC Forte implication libanaise pour la défense des droits des Arabes aux USA (Photo)

C’est en grande pompe que l’ADC (Arab American Anti Discrimination Committee) vient de célébrer à Washington son jubilé d’argent dans le cadre de sa convention annuelle. Un anniversaire qui mérite d’être fêté lorsque l’on connaît tous les efforts déployés par ce groupe pour défendre les droits civils des Américains d’origine arabe aux Etats-Unis, et pour participer à l’instauration d’une paix juste et durable au Moyen Orient. Cette association a été créée par un sénateur américain d’origine libanaise, James Abou Rizk. Et la diaspora du pays du Cèdre y a toujours été très active, notamment en la personne de Hala Salam Maksoud, qui l’a présidée il y a cinq ans. Aujourd’hui, elle a à sa tête une ancienne membre du Congrès, Marie-Rose Aokar. Son vingt-cinquième anniversaire a été marqué par plusieurs événements dont le plus marquant a été l’intervention du prince al-Walid ben Tallal et le don qu’il a offert à cette association : 6 millions de dollars destinés à construire un bureau national et un centre culturel. Dans son discours, qui a été retransmis par la chaîne de télévision américaine C-Span, le prince a notamment précisé que « le monde arabe est fier de l’action de l’ADC qui est l’antidote de ce qui est souvent pensé de nous à l’étranger. Et cette action prouve que le monde arabe est capable de grandes réussites si l’on arrive à créer un cadre permettant aux talents abondants qu’il comprend de s’épanouir ». Puis il a évoqué les relations des États-Unis avec le monde arabe : « Ce qui nous unit est plus important que ce qui nous divise. Nous avons en partage les trois religions monothéistes, et par ailleurs, les Arabes en général ont de l’admiration pour les institutions américaines et les principes de gouvernance découlant de la Constitution du pays. » C’est le Libanais Clovis Maksoud, ancien ambassadeur de la Ligue arabe, qui a donné le coup d’envoi de la convention. On a pu également entendre d’autres orateurs connus : l’ancien sénateur George McGovern et Dan Sutherland, actuel directeur du bureau des droits et des libertés civils au département de la Sécurité intérieure. Et comme cette rencontre annuelle coïncidait avec la journée des anciens combattants américains, une délégation de l’ADC a déposé une couronne de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, au cimetière d’Arlington. Elle regroupait, entre autres, un ancien combattant américain de la Seconde Guerre mondiale, Nadim Makdissi, d’origine libanaise, et un cadet de West Point, Lee Habib Roberts, lui aussi d’origine libanaise. Également au programme, des débats sur les problèmes de l’heure dans cette région du monde: «Démocratisation du Moyen- Orient» et «Crise syro-libanaise». La musique était de la partie avec le musicien compositeur Simon Shaheen, de même que l’humour avec le très célèbre comédien-diseur d’origine libanaise, Kasey Casem. Irène MOSALLI
C’est en grande pompe que l’ADC (Arab American Anti Discrimination Committee) vient de célébrer à Washington son jubilé d’argent dans le cadre de sa convention annuelle. Un anniversaire qui mérite d’être fêté lorsque l’on connaît tous les efforts déployés par ce groupe pour défendre les droits civils des Américains d’origine arabe aux Etats-Unis, et pour participer à...