SOCIAL - Les syndicats vont relancer leur campagne revendicative Le conseil exécutif de la CGTL convoqué pour le 30 juin

Le conseil exécutif de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) a été invité à se réunir, le 30 juin, pour débattre d’un projet de campagne revendicative qu’il doit lancer aussitôt que le nouveau gouvernement sera formé. La campagne sera notamment marquée par un congrès syndical général et des rencontres avec tous les ministres et personnalités concernés. La CGTL va également insister sur la nécessité de relancer le comité de l’indice des prix. À l’issue de sa réunion, sous la présidence de M. Ghassan Ghosn, le conseil exécutif a publié le communiqué suivant : 1) Le conseil exécutif de la CGTL félicite le gouvernement pour le déroulement des élections et le suivi de ses opérations électorales. Il adresse également ses félicitations aux observateurs internationaux et locaux. Par la même occasion, il félicite les nouveaux députés et les engage à respecter leurs promesses d’accorder la priorité aux dossiers économiques et sociaux sous lesquels ploient les Libanais, et spécialement les salariés à revenus limités. Il demande au gouvernement de mettre en œuvre le programme revendicatif de la CGTL, dont les points principaux sont : réajustement des salaires bloqués depuis 1996 ; application stricte des lois protégeant la main-d’œuvre libanaise ; contrôle des prix indexés sur l’euro qui n’ont pas reculé dans la même proportion ; révision du système fiscal ; augmentation des prestations sociales ; protection de la CNSS. 2) Convocation du conseil exécutif de la CGTL à se réunir le 30 juin pour établir un plan revendicatif, fixer la date d’un congrès syndical général et établir un calendrier de rencontre des personnalités concernées par ces revendications, dont la plus urgente est la relance des activités du comité de l’indice des prix. 3) Le conseil exécutif attire l’attention des responsables sur la situation économique et sociale, qui se dégrade pour de larges tranches de la société, notamment pour les travailleurs à revenus limités, ce qui engage la responsabilité de la nouvelle Assemblée et du gouvernement (…) pour que nous ne soyons pas obligés de recourir à l’arbitrage de la rue pour défendre nos droits et notre pain quotidien.