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Actualités - CHRONOLOGIE

Rencontre préparatoire avec Saad Hariri Feltman martèle la condition d’un plan de réformes crédible

Il l’avait souligné devant les organismes économiques en commentant la récente réunion de Paris. Il l’a répété hier avec force à l’issue d’une rencontre avec Saad Hariri : l’ambassadeur américain Jeffrey Feltman réclame des Libanais, candidats à l’assistance, un plan de réformes crédible. Cela, bien évidemment, au nom de son gouvernement. Le diplomate s’est rendu à Koraytem présenter ses félicitations au leader du Courant du futur pour le score enregistré dans les élections. Il a immédiatement enchaîné en assurant « l’appui des États-Unis à un programme de réformes authentique et crédible au Liban », admettant avoir discuté avec son interlocuteur « comme avec d’autres des derniers développements locaux, dans la perspective des décisions que les Libanais auront à prendre dans les prochaines semaines. » Et d’ajouter : « Nous voulons soutenir un processus de réformes solide. Nous le voulons d’impulsion libanaise. Nous sommes certains que le peuple libanais saura lui-même choisir un panel de leaders fiables à même de faire progresser ce processus de réformes crédible. » L’ambassadeur, réfutant les assertions de parachutage US de ces leaders libanais, a ajouté : « Les décisions concernant le choix du leadership doivent être prises par le peuple libanais lui-même. J’ai relevé dans la presse nombre d’allégations laissant entendre que les États-Unis tenteraient de définir quelles personnes devraient remplir des postes déterminés dans ce pays. C’est faux. Dans un récent passé, des étrangers choisissaient les leaders pour les Libanais. J’ai dit à M. Hariri, ainsi qu’à d’autres cette même semaine, qu’il est grand temps que le peuple libanais choisisse lui-même ses dirigeants. » Prié de dire si Washington soutiendrait dans ces conditions n’importe quel président du Conseil ou président de la Chambre, Feltman a répondu : « La décision est libanaise. Le gouvernement postélectoral bénéficiera de notre bonne volonté. Nous voulons appuyer le gouvernement et le Parlement. Mais notre soutien sera tributaire d’un dialogue avec le gouvernement et avec l’Assemblée pour voir quelle assistance américaine jugeraient-ils appropriée. Ce soutien dépendra également des prestations des dirigeants locaux afin de savoir s’ils sont capables d’engager les réformes que le peuple libanais réclame. » Toujours sur le plan diplomatique, Saad Hariri a conféré hier avec l’ambassadeur saoudien, Abdel Aziz Muhieddine Khoja, qui l’a également félicité pour ses succès électoraux en lui souhaitant de réussir, comme en souhaitant au Liban stabilité et prospérité. Pour redire enfin que le royaume est plus que jamais résolu à aider le pays.
Il l’avait souligné devant les organismes économiques en commentant la récente réunion de Paris. Il l’a répété hier avec force à l’issue d’une rencontre avec Saad Hariri : l’ambassadeur américain Jeffrey Feltman réclame des Libanais, candidats à l’assistance, un plan de réformes crédible. Cela, bien évidemment, au nom de son gouvernement.
Le diplomate s’est rendu à...