Inauguration Le nouveau bâtiment de l’aviation civile : appareils privés, services spéciaux et centre de formation (Photo)

Un nouveau bâtiment de l’aviation civile a été inauguré hier par le chef du gouvernement, Nagib Mikati, à l’Aéroport international de Beyrouth, qui porte dorénavant le nom de l’ancien Premier ministre assassiné, Rafic Hariri. Celui-ci a d’ailleurs été très présent dans le discours de M. Mikati, qui a souligné qu’il avait « la larme à l’œil et le cœur serré », mais que « notre motivation essentielle est la fidélité au président Hariri ». Ce nouveau bâtiment de l’aviation civile, exécuté par le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) et financé par la Caisse koweïtienne pour le développement économique arabe, sera spécialement réservé aux avions privés, et a été conçu pour offrir des services spéciaux pour concurrencer ceux qu’on trouve dans d’autres aéroports. Il servira également de base d’entraînement aux étudiants en aviation, comportera des hangars pour la maintenance et pour le garage des avions. Il devient, par conséquent, une adresse régionale pour l’entretien, un marché d’avions privés (exposition, vente et achat) et réservera aux voyageurs des activités récréatives. Ce bâtiment est situé à quelque dix kilomètres au nord-ouest de Beyrouth, bâti sur un terrain de 250 000 mètres carrés attenant à l’AIB. Ce projet aura une entrée spéciale à partir du boulevard de l’aéroport et jouira d’une autonomie complète. Plusieurs personnalités ont assisté hier à l’inauguration, notamment Hassan Sabeh, ministre de l’Intérieur, Adel Hamié, ministre des Travaux publics et des Transports, le député Ali Ammar, Ali Suleiman Saïd, ambassadeur du Koweït, Hamdi Chok, directeur général de l’aviation civile, Abdo Bejjani, président de l’AIB, le colonel Ghassan Chahine, représentant du commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleimane, ainsi que le directeur général de la Caisse koweïtienne pour le développement économique arabe, Abdel Wahab Ahmed Badr. Avant de lever le voile sur la plaque commémorative, M. Mikati a rappelé qu’il avait été le premier à demander que cette aérogare porte le nom de Rafic Hariri, après l’assassinat de ce dernier. « Nous continuons de mettre les bases de cette étape de réformes qu’a tant voulue le président Hariri, a-t-il dit. Nous n’avons rien inventé, mais avons ajouté certains détails qui se sont imposés après les derniers développements économiques. » Le ministre Hamié a rappelé que la politique du gouvernement était fondée sur des principes clairs, « la libéralisation et la levée des obstacles devant la navigation aérienne, ce qui contribue à la croissance du mouvement des voyageurs et des marchandises ».