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Mises au point Répliques de Baabda et Bkerké aux propos tenus par Ghattas Khoury

La direction générale de la présidence de la République s’en est pris hier au député sortant Ghattas Khoury qui, à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, avait réclamé la démission du chef de l’État. « Il est regrettable que le député Ghattas Khoury ait profité de la tribune du patriarcat (…) pour porter atteinte au chef de l’État », affirme la mise au point de la présidence. En échange, et pour mettre en cause la crédibilité du Dr Khoury, la présidence a évoqué deux affaires dans lesquelles son nom est mêlé. La première concerne des poursuites engagées contre lui pour dilapidation de fonds lors de l’édification du siège de l’Ordre des médecins, construit alors qu’il était lui-même président de l’Ordre. La présidence de la République met également en cause le Dr Khoury dans l’affaire de la construction d’une maison, au Chouf, avec les fonds de la Caisse des déplacés. La tribune de Bkerké De son côté, le patriarcat maronite a demandé hier à ses visiteurs politiques d’éviter de se servir de la tribune de Bkerké pour attaquer leurs adversaires. Voici le texte intégral du communiqué patriarcal : « Certains hommes politiques se sont habitués à faire des déclarations portant atteinte à tel ou tel homme politique, laissant croire que leurs déclarations s’inspirent de l’entretien qu’ils viennent d’avoir avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. C’est pourquoi le secrétariat du patriarcat maronite demande à tous les visiteurs de s’abstenir de toute déclaration dont l’esprit vise à porter atteinte à leur adversaire politique. La vocation de la tribune de Bkerké est de répandre la cordialité et l’amour et non le contraire, encore moins pour les règlements de comptes personnels. » Ce communiqué a été publié hier à l’issue d’une journée au cours de laquelle le patriarche avait notamment reçu le Dr Ghattas Khoury et le député élu Nicolas Fattouche, qui avaient tous deux, semble-t-il, des « comptes à régler », l’un avec le chef de l’Etat, l’autre avec son rival, le député élu Élias Skaff.

La direction générale de la présidence de la République s’en est pris hier au député sortant Ghattas Khoury qui, à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, avait réclamé la démission du chef de l’État.
« Il est regrettable que le député Ghattas Khoury ait profité de la tribune du patriarcat (…) pour porter atteinte au chef de...