Le Quai d’Orsay confirme la tenue d’une réunion pour le Liban à Paris

« Le rôle de la communauté internationale est nécessaire mais secondaire, il peut même se révéler dangereux s’il ne s’accompagne pas de réformes structurelles internes profondes. » C’est en ces termes que le directeur du bureau de la Banque mondiale, Omar Razzaz, s’est exprimé dans un entretien accordé au journal al-Emar wal Iqtissad. Difficile toutefois de dire si son avis, qui reflète celui de la plupart des spécialistes économiques, libanais et étrangers, a prévalu hier, lors de la réunion technique qui a eu lieu à Paris en prévision d’une éventuelle conférence internationale en faveur du Liban. Une porte-parole du Quai d’Orsay a confirmé hier l’organisation d’une réunion dans la capitale française entre les ambassadeurs de France, des États-Unis, de Grande-Bretagne et de l’Union européenne à Beyrouth, ainsi que des représentants de l’Onu et de la Banque mondiale. L’objectif de cette réunion est « d’échanger des points de vue à propos de l’aide que la communauté internationale pourrait fournir au Liban au moment opportun », a déclaré la porte-parole. Et d’ajouter : « Il est habituel d’organiser ce genre de réunions pour discuter de telles questions, elles ne sont pas l’occasion de prendre des décisions. »