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Le chef de l’État assure qu’il ne supervise pas les services de sécurité et qu’il s’est opposé à la loi électorale Violente attaque de Lahoud contre Joumblatt

Le chef de l’État a lancé hier sa plus violente attaque contre le chef du PSP, Walid Joublatt, qu’il n’a cependant pas nommé. Réagissant aux attaques de M. Joumblatt, qui l’accuse d’être « à la tête du régime sécuritaire responsable des assassinats politiques de Rafic Hariri, Bassel Fleyhane et Samir Kassir », et qui cherche à obtenir son départ, le chef de l’État a affirmé : « Ceux qui lancent ces accusations savent bien que le chef de l’État ne contrôle pas l’action des services de sécurité et que les nominations et permutations dans les rangs de ces services sont de la responsabilité de l’autorité militaire, elle-même supervisée par le Conseil des ministres. » M. Lahoud a dénoncé en revanche, dans ceux qui l’attaquent, « des personnes haineuses au passé rempli de crimes et d’abus (…) qui oublient que les Libanais se rappellent encore comment ils ont mis la capitale à feu et à sang pour satisfaire leur soif de pouvoir, avant de passer à la Montagne qu’ils ont embrasée avant de tuer ou pousser à l’exode ses habitants, et de mettre la main sur les droits et indemnités destinées aux déplacés ». À ces personnes qui parlent « de dialogue et d’unité », le président Lahoud a rappelé qu’« elles se sont bouché les oreilles pour ne pas entendre l’opinion des autres, qu’elles ont divisé les Libanais, porté ateinte aux institutions et à l’argent public, quand elles ont assumé des fonctions publiques, et qu’elles ont instauré un mini-État ». Le chef de l’État a regretté que « le sang des martyrs Rafic Hariri, Bassel Fleyhane et Samir Kassir soit exploité au service d’une politique d’encerclement des institutions » et regretté « toute anticipation sur les résultats de l’enquête internationale ». Estimant que ses accusateurs « trompent le monde », et qu’ils devront tôt ou tard rendre des comptes, M. Lahoud a rappelé aussi qu’il s’était opposé, au départ, à la loi électorale de l’an 2000, mais que celle-ci avait été soumise aux votes du Conseil des ministres puis du Parlement, et approuvée par ceux-là mêmes qui la contestent aujourd’hui, parce qu’elle servait leurs intérêts. Le chef de l’État a conclu en assurant qu’« il n’avait pas de sang sur les mains et qu’il n’avait pas une seule fois trahi un serment ni hésité à défendre la souveraineté du Liban », contrairement à ceux qui l’attaquent et qui « ont les mains maculés par le sang et l’argent illégitime ».
Le chef de l’État a lancé hier sa plus violente attaque contre le chef du PSP, Walid Joublatt, qu’il n’a cependant pas nommé.
Réagissant aux attaques de M. Joumblatt, qui l’accuse d’être « à la tête du régime sécuritaire responsable des assassinats politiques de Rafic Hariri, Bassel Fleyhane et Samir Kassir », et qui cherche à obtenir son départ, le chef de l’État a...