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Bkerké - Le carrousel des candidats se poursuit Nassib Lahoud affirme que l’opposition continuera à faire front après les élections

Nassib Lahoud s’est rendu hier auprès du patriarche Sfeir pour lui expliquer, a-t-il indiqué par la suite, le pourquoi des alliances qu’il a conclues. Ajoutant que la coalition nationale multiconfessionnelle d’opposition qui a libéré le pays n’est pas près de se disloquer, car cela mettrait le Liban en danger de perdre sa souveraineté. Il a ensuite soutenu que le bloc était ouvert à toutes les forces d’opposition, mais qu’il n’y a pas été répondu favorablement. Nassib Lahoud assure qu’après les élections « nous œuvrerons pour maintenir le plus large éventail d’alliance opposante, pour servir la libération et mener à bien la réforme. » Au Metn, Nassib Lahoud mène, selon ses termes, une bataille électorale pour la défense des principes, avec le concours de compagnons de route de longue date dans le cadre d’une alliance naturelle, cohérente, entre des forces issues de la Rencontre du Bristol. Interrogé sur les accusations relatives tant à l’isolement de Michel Aoun qu’à l’allégeance au tandem Joumblatt-Hariri, Lahoud a répondu qu’il ne suit personne. Qu’il n’a pas suivi les Syriens quand ils étaient aux commandes, ni les SR. Qu’il a toujours été indépendant. Selon lui, Aoun, qui s’était vu proposer une alliance au-dessus de la table avec diverses parties opposantes, ne l’avait pas acceptée. Le député indique cependant qu’après les élections, sa main restera tendue pour rebâtir la grande coalition du Bristol. Roger Eddé Le patriarche Sfeir a ensuite reçu Roger Eddé, accompagné de notre confrère Élie Masbounji, président honoraire de la presse étrangère en France. Roger Eddé, qui s’est retiré de la course, a indiqué que les résultats des élections vont réserver bien des surprises. Il a déploré les divisions au sein de l’opposition, ajoutant que le Liban mérite une meilleure direction politique que peut engendrer la loi 2000 établie par Ghazi Kanaan. Il a indiqué que lui-même va désormais se consacrer à rassembler, en encourageant l’émergence d’un leadership jeune digne du XXIe siècle. Roger Eddé s’est dit inquiet pour les prochains mois, à cause d’une situation politique mais aussi sécuritaire qui reste précaire. Mais il a ajouté qu’il reste optimiste pour l’avenir. En réponse à une question, il a invité les gens à voter librement suivant leurs convictions. Indiquant que lui-même allait voter pour des amis à lui sur les deux listes de Aoun et de l’opposition au Kesrouan-Jbeil, et qu’il est naturellement engagé à l’égard de son proche, Carlos Eddé. L’argent électoral Également de la même région, le député Abbas Hachem, qui s’est entretenu avec le patriarche Sfeir, a encore une fois dénoncé l’iniquité de la 2000 et fustigé l’argent politique électoral, ces éléments qui compromettent la réhabilitation du pays après l’assassinat du président Hariri et le retrait des Syriens. Répétant que le représentant de la communauté chiite doit nécessairement se considérer comme partie intégrante d’un tout qui a pour nom la région de Jbeil. C’est pourquoi il remercie le Hezbollah d’avoir précisé qu’il ne tenterait pas de peser sur l’électorat chiite dans cette contrée. La liste de l’unité de la Montagne, qui défend à Baabda-Aley les couleurs de l’axe, a présenté à son tour ses respects au patriarche. Cette liste se compose, rappelons-le, de Henri Hélou, Akram Chehayeb, Fayçal Sayegh, Antoine Andraos, Fouad el-Saad, Aymane Choucair, Ali Ammar, Bassem Sabeh, Abdallah Farhat, Antoine Ghanem et Edmond Naïm. Ce dernier a insisté sur la libération de Samir Geagea dont il est l’un des défenseurs. Autres candidats reçus hier à Bkerké : Sarkis Sarkis (Metn), Antoine Hakim puis Khalil Karam, Joseph Abou Charaf (tous trois du Kesrouan-Jbeil), Wadih Hajje (Metn). Le patriarche a également conféré avec Toufic Hindi. Enfin, Mgr Sfeir a écouté les doléances d’une délégation des Gardiens du cèdre qui réclament le droit de retour, par l’arrêt des poursuites judiciaires, frappant leur leader, Étienne Sakr (Abou Arz).
Nassib Lahoud s’est rendu hier auprès du patriarche Sfeir pour lui expliquer, a-t-il indiqué par la suite, le pourquoi des alliances qu’il a conclues. Ajoutant que la coalition nationale multiconfessionnelle d’opposition qui a libéré le pays n’est pas près de se disloquer, car cela mettrait le Liban en danger de perdre sa souveraineté. Il a ensuite soutenu que le bloc était ouvert...