Rencontre-débat avec Cardahi à Antoura

L’ancien ministre Jean-Louis Cardahi, candidat à l’un des deux sièges maronites de Jbeil, a poursuivi au cours des dernières quarante-huit heures ses rencontres-débats dans les principaux villages de la circonscription du Kesrouan-Jbeil. Jeudi soir, il a eu ainsi une discussion à bâtons rompus avec des habitants et des notables de Antoura (caza du Kesrouan), au domicile du président du conseil municipal de la localité, Samir Sfeir. Sortant des sentiers battus, M. Cardahi a axé sa campagne électorale sur le contact direct avec la population, privilégiant les rencontres-débats et le dialogue avec les habitants dans les villages plutôt que les simples meetings oratoires. La réunion de Antoura a été précédée d’une rencontre dans un restaurant de Hrajel, en présence d’une foule de partisans et d’habitants de cette région du Kesrouan. L’ancien ministre a exposé sa vision concernant l’action qui devrait être menée à plus d’un niveau en vue de lutter contre la corruption et contre les tentatives d’imposer une mainmise sur le pouvoir. M. Cardahi a également exposé ses vues portant sur les moyens d’édifier un État moderne qui ne soit pas rongé par le clientélisme et la pratique du laisser-faire, laisser-aller. Répondant aux questions de l’assistance, M. Cardahi a précisé qu’il était favorable à la libération du leader des Forces libanaises, Samir Geagea. À un habitant de Hrajel qui lui demandait pourquoi il ne s’était pas allié au général Michel Aoun puisqu’il apparaît de ses propos qu’il partage avec lui les mêmes grandes options, concernant notamment la lutte contre la corruption et l’argent politique, la volonté d’édifier un État moderne sur des bases saines et le souci de la chose publique, M. Cardahi a répondu que ce sont uniquement les circonstances de la bataille qui ont empêché son alliance électorale avec le général Aoun.