Les États-Unis qualifient une nouvelle fois la formation chiite de terroriste Le Hezbollah affaiblit la sécurité du Liban et des Libanais, affirme le département d’État

Le Hezbollah reste une organisation terroriste, a déclaré hier le porte-parole de la Maison-Blanche, Scott McClellan, interrogé sur le succès de ce mouvement aux élections législatives qui se sont déroulées dimanche au Liban-Sud. « Il y a une résolution du Conseil de sécurité qui appelle au désarmement de groupes comme le Hezbollah (...), qui est une organisation terroriste, et nous avons clairement exprimé nos vues à ce propos », a souligné Scott McClellan lors d’un point de presse en marge d’un déplacement du président américain George W. Bush à Fort Lauderdale (Floride, Sud-Est). Cité par l’AFP, il a rappelé que Washington souhaitait que les élections au Liban soient « libres et équitables » et se déroulent « sans intimidation ou interférence extérieure ». « Le récent assassinat de M. Kassir met en évidence l’environnement créé par la longue présence de la Syrie dans ce pays », a-t-il ajouté en soulignant que Washington « continuait d’appeler la Syrie à s’assurer que tous ses agents de renseignements quittent le Liban ». « Le Hezbollah doit renoncer à la violence et déposer les armes avant que (Washington) n’envisage de le retirer de la liste américaine des organisations terroristes et ne le considère comme un acteur politique légitime », a aussi déclaré un responsable du département d’État. « Le Hezbollah et ses milices armées ne sont pas un groupe acceptant de se plier à la volonté du peuple libanais. Le Hezbollah affaiblit la sécurité du Liban et des Libanais », a ajouté le responsable américain sous le couvert de l’anonymat. Rappelons que ces prises de position interviennent au lendemain de déclarations de dirigeants du Hezbollah qui ont indiqué que les résultats des élections « constituaient un mandat clair pour poursuivre la résistance armée contre Israël ».