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Actualités - CHRONOLOGIE

Nayla Tuéni : Combien de héros doivent encore périr ? (Photo)

C’est un cri du cœur que Nayla Tuéni a lancé, au nom de l’équipe du quotidien dont Samir Kassir signait, chaque vendredi, l’éditorial, toujours plus incisif et virulent. Un quotidien « qui porte l’étendard de la liberté depuis 70 ans, qui lutte contre l’ombre et élève la voix contre la répression ». « Au nom de tous, et surtout de la jeune génération qui voit actuellement le jour au sein d’an-Nahar, je dis devant tout le monde, Libanais et Arabes libres, que Samir Kassir restera avec nous et ne mourra pas. Ses mots sont hors de portée des criminels qui ont voulu étouffer leur portée révolutionnaire, vendredi, à chaque chant du coq. Samir Kassir était un symbole de courage, de savoir, d’intelligence, sans peur et toujours prompt à dire la vérité. Il est un véritable héros, parce qu’il a cru dans le Verbe et en a payé le prix du sang », a-t-elle dit. Nayla Tuéni a indiqué que Samir Kassir est désormais « un exemple pour les jeunes générations du quotidien, de celui qui donne sa vie pour le droit, la liberté et la démocratie ». Elle s’est engagée, au nom des générations montantes, à rester fidèle aux principes en lesquels Samir Kassir a cru et pour lesquels il est mort. « Nous n’accepterons pas que la plume de Samir Kassir se brise », a-t-elle souligné, rappelant que le journaliste « initiait les jeunes générations à la liberté, au courage, au savoir ». « Samir Kassir est le martyr des jeunes du Liban, celui de nos espoirs dans un avenir meilleur pour le pays. C’est le martyr de notre rêve dans une terre qui porte en elle l’audace et le courage, celui de notre espoir dans une vie libre, indépendante et digne. Le martyr de notre rejet de la dictature, du crime, de la trahison et du terrorisme (…), de notre foi dans la révolution du 14 mars et du changement qu’il a réalisé et que nous devons parachever pour les autres. Le martyr de notre revendication d’une indépendance 2005 pour laquelle nous avons veillé jour et nuit », a-t-elle martelé. « Combien de héros doivent encore périr pour que nous apprenions la leçon ? » a-t-elle ajouté, estimant que chaque personne qui n’est pas fidèle aux idéaux et aux valeurs de Samir Kassir est son « assassin ». « L’assassin de Samir Kassir est chaque personne qui touche des pots-de-vin, qui a peur de dire la vérité, qui fait des compromis, cède et triche, qui est sans honneur, sans intégrité, qui est un mouton de Panurge, qui ne choisit pas sa voie par conviction, et qui change de principe comme il change de chemise », a-t-elle enfin indiqué.
C’est un cri du cœur que Nayla Tuéni a lancé, au nom de l’équipe du quotidien dont Samir Kassir signait, chaque vendredi, l’éditorial, toujours plus incisif et virulent. Un quotidien « qui porte l’étendard de la liberté depuis 70 ans, qui lutte contre l’ombre et élève la voix contre la répression ». « Au nom de tous, et surtout de la jeune génération qui voit actuellement...