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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Courant du futur, le bloc tripolitain, Kornet Chehwane, les FL, le RD et la GD « ensemble contre le régime sécuritaire » La liste du Bristol pour la 2e circonscription du Nord veut tourner définitivement la page du passé (photo)

C’est à Tripoli qu’a été rendue publique hier, en présence d’une foule nombreuse, la liste de La réconciliation et de la réforme, c’est-à-dire la liste du Bristol (Courant du futur, bloc tripolitain, Kornet Chehwane, FL, Renouveau démocratique et la Gauche démocratique) pour les 17 sièges de la 2e circonscription du Liban-Nord, formée des cazas de Tripoli, Minié, Zghorta, Koura et Batroun. À Tripoli d’abord. Mohammed Safadi, Mohammed Kabbara, Misbah Ahdab, Samir Jisr et Moustapha Allouche pour les 5 sièges sunnites ; Badr Wannous pour le siège alaouite ; Élias Hanna Atallah pour le siège maronite et Maurice Fadel pour le siège grec-orthodoxe. À Minié, Hicham Alameddine pour le siège sunnite. À Zghorta, Nayla Moawad, Samir Frangié et Jawad Boulos pour les 3 sièges maronites. Dans le Koura, Farid Makari, Nicolas Ghosn et Farid Habib pour les trois sièges grecs-orthodoxes. Et au Batroun, Boutros Harb et Antoine Zahra pour les deux sièges maronites. Les 17 candidats et la foule ont d’abord observé une minute de silence à la mémoire du journaliste martyr Samir Kassir, puis l’ancien ministre Samir Jisr a pris la parole en premier, commençant par indiquer que cette circonscription est « un laboratoire qui résume la vie politique libanaise dans sa diversité et tous ses défis ». Selon lui, cette circonscription est l’arène de tous les combats : « Entre le projet d’un État démocratique indépendant et le projet d’un État sécuritaire suiviste ; entre les partisans de la liberté et ses adversaires ; entre ceux qui ont clos les dossiers de la guerre et opté irrévocablement pour l’union nationale et ceux qui fouinent pour trouver les dossiers de la rancœur et menacer l’unité. » Mohammed Safadi, à son tour, a surenchéri en affirmant que ce sera le combat entre la liste de l’opposition et les symboles du pouvoir. « La liste de La réconciliation et de la réforme reflète l’image du 14 mars et réunit ceux qui ont fait face et continuent de le faire au régime sécuritaire, au terrorisme, à l’oppression et aux accusations de traîtrise », a dit le chef du bloc tripolitain. Pour sa part, le député Boutros Harb a bien fait comprendre que cette bataille est « unique », elle est au-delà de « la victoire d’une liste sur une autre ». Cette bataille opposera « l’avenir, la réconciliation et l’unité et une volonté de garder le Liban et les Libanais prisonniers du passé, de ses blessures, de ses rancœurs, de ses divisions. Ce passé qui a placé le Liban dans l’œil du plus dangereux des cyclones : souveraineté perdue, occupation du Sud par Israël, annexion de la décision nationale par le régime syrien, destruction des secteurs économiques, etc. », a commencé par dire l’un des ténors de l’opposition. Pour lui, les électeurs sont face à deux choix et uniquement deux choix : « Ou bien s’entre-tuer de nouveau, s’enferrer de nouveau dans le confessionnalisme, retourner de nouveau aux divisions, à la tutelle et à l’indignité, ou bien tourner la page du passé et travailler ensemble pour redonner le Liban aux Libanais, blinder son indépendance et assurer un avenir prospère », a dit Boutros Harb. Ensuite, Farid Makari a rappelé que la bataille du 19 juin sera « politique par excellence, indivisible de la bataille nationale globale contre le régime imposé par la tutelle syrienne. Nous combattons en faveur d’une nation libre et d’un citoyen libéré, et c’est une guerre ouverte contre les corrupteurs et les criminels », a-t-il martelé. Moawad souligne les crimes du régime sécuritaire Quant à Nayla Moawad, elle a, elle aussi, insisté sur le fait que cette bataille n’est pas « une bataille électorale toute simple. Nous sommes à la veille d’une lutte nationale, afin d’en finir absolument avec le régime sécuritaire libano-syrien, et en finir avec ses symboles, du Nord au Sud. Faut-il vous rappeler combien de crimes ont été commis par ce régime, de quelle façon celui-ci a détruit la société et le système libanais ? » a demandé la députée de Zghorta, rappelant que la bataille contre le régime sécuritaire est « loin d’être finie » et invitant les Nordistes à voter pour « toute » la liste. Enfin, c’est Misbah Ahdab qui a répondu, au nom de ses colistiers, aux questions des journalistes, après avoir assuré qu’un programme de réforme économique global sera distribué dans les 24 heures. « Nous nous sommes tous entendus sur ce programme et nous sommes prêts à en discuter avec n’importe quelle partie », a-t-il dit, appelant lui aussi à tourner définitivement la page et les dossiers du passé. « Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est des mesures audacieuses », a-t-il affirmé, s’attendant à un taux de participation important le 19 juin. « Les gens savent que nous avons besoin de leur mandat pour entreprendre ces mesures. Les gens ni ne se vendent ni ne s’achètent », a en outre martelé Misbah Ahdab. Qui a expliqué la candidature du patron de la Gauche démcoratique, Élias Atallah : « Tripoli est une capitale, comme Beyrouth, et à Beyrouth, il y a des non-Beyrouthins qui se présentent. Pourquoi s’étonne-t-on qu’une figure politique des plus importantes présente sa candidature à Tripoli ? Il a été l’un des premiers à combattre l’occupation israélienne, et Tripoli est la ville des Arabes et de l’arabité. Il s’occupe des problèmes liés à la vie quotidienne, et à Tripoli, la situation économique et sociale est très mauvaise. Il n’y a aucune contradiction avec la candidature d’Élias Atallah à Tripoli », a conclu Misbah Ahdab.
C’est à Tripoli qu’a été rendue publique hier, en présence d’une foule nombreuse, la liste de La réconciliation et de la réforme, c’est-à-dire la liste du Bristol (Courant du futur, bloc tripolitain, Kornet Chehwane, FL, Renouveau démocratique et la Gauche démocratique) pour les 17 sièges de la 2e circonscription du Liban-Nord, formée des cazas de Tripoli, Minié, Zghorta,...