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Actualités - CHRONOLOGIE

Euromed - Le protocole a été signé hier Lancement d’Elcim II, un centre au service des PME industrielles

Le lancement du projet Elcim II a été enfin officialisé par la signature hier d’un protocole d’accord qui était prêt depuis octobre dernier. Il s’agit de mettre en place la structure qui doit succéder au projet Elcim I, à savoir un centre au service des petites et moyennes entreprises dotées d’un potentiel de développement, notamment à l’exportation. Le texte a été signé, côté européen, par le chef de la Délégation de la Commission de Bruxelles, Patrick Renauld, et, côté libanais, par le ministre de l’Industrie, Bassam Yammine, le ministre de l’Économie, Damien Kattar, et le directeur général de l’Institut de recherches industrielles, Bassam el-Fern. La création d’Elcim II est une composante du projet PME conclu en juillet dernier dans le cadre de l’accord d’association entre le Liban et l’Union européenne. Doté d’un budget de 17 millions d’euros, ce plan vise à créer un réseau de pépinières d’entreprises, à développer un instrument financier spécifique de garantie des prêts aux PME, y compris les start-up, et enfin à pérenniser le projet d’assistance technique aux industries. Elcim I avait permis d’aider quelque 350 entreprises industrielles. L’objectif est de développer largement cette cible, à travers une nouvelle structure, largement libanisée, qui continuera de bénéficier pendant deux ans et demi d’un soutien financier européen (six millions d’euros), avant de devoir trouver des sources d’autofinancement, explique Thomas Moullier, responsable du projet Elcim au sein de la Délégation européenne. Ce protocole représente « un grand saut qualitatif », dit-il, car le projet sera désormais incarné dans une structure institutionnelle libanaise. Le choix s’est porté sur l’Institut de recherches industrielles dont Elcim II sera un département. Le protocole signé hier fixe les principes de la coopération entre l’Union européenne et les différentes parties libanaises. Il s’agit pour l’Iri de respecter par exemple le principe de confidentialité des dossiers qui lui seront transmis, de s’engager à assurer une gestion transparente et de recruter du personnel, dont le directeur du centre, selon des procédures répondant à des normes précises, de mettre en place le comité de pilotage du centre constitué de dix membres dont six issus du secteur privé, etc. La signature de l’accord permet à l’Iri d’entamer les procédures pour préparer le lancement effectif du centre, sachant que Bruxelles sera en mesure de fournir l’assistance technique prévue dès la mi-juillet. Comme son prédécesseur, Elcim II proposera aux entreprises industrielles des diagnostics pour les aider à franchir des obstacles et mieux se développer. Cette fois, le centre, qui aura davantage recours à des experts libanais, ne se contentera plus de fournir de l’assistance technique, mais il assurera aussi un suivi auprès des entreprises. « Il y aura un lien réel avec les entreprises qu’Elcim I n’avait pas les moyens d’entretenir. L’objectif sera d’évaluer l’impact des mesures préconisées et d’accompagner les entreprises », précise Thomas Moullier. Sibylle RIZK
Le lancement du projet Elcim II a été enfin officialisé par la signature hier d’un protocole d’accord qui était prêt depuis octobre dernier. Il s’agit de mettre en place la structure qui doit succéder au projet Elcim I, à savoir un centre au service des petites et moyennes entreprises dotées d’un potentiel de développement, notamment à l’exportation.
Le texte a été signé,...