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L’Onu prête à aider le Liban pour l’élaboration d’une nouvelle loi électorale

Nguyen Dong est le chef de la mission électorale de l’Onu au Liban. Car ce sont les Nations unies qui coordonnent le travail entre le gouvernement libanais et la mission d’observateurs des élections de l’Union européenne, ainsi que les experts d’autres nationalités présents actuellement sur le terrain. Hier, M. Dong a passé la plus grande partie de sa journée au ministère de l’Intérieur, non loin des bureaux chargés de recueillir les plaintes électorales et durant sa présence, les numéros verts n’ont pas sonné. Commentant la présence d’observateurs au Liban, M. Dong explique, dans un entretien avec L’Orient-Le Jour, que « quand un gouvernement décide d’inviter des observateurs, c’est qu’il manifeste une volonté de changement. L’arrivée des experts ouvre des perspectives et provoque des bouleversements ». « La situation du pays a changé grâce au respect du premier article de la 1559 sans pour autant que cette résolution soit directement liée à l’invitation des observateurs au Liban », ajoute-t-il. Évoquant ses rencontres, M. Dong indique d’emblée qu’il existe un consensus national sur la modification de la loi électorale. « La présence de l’Onu au Liban, dans le cadre de cette mission, ouvre des perspectives entre le Liban et l’Organisation pour la coopération à long terme », dit-il. « Si les autorités libanaises le souhaitent, nous serons à leur disposition pour la recherche d’une nouvelle loi électorale », déclare-t-il. « Dans ce cadre, l’Onu travaille dans le respect total de la souveraineté, de la culture et des lois d’un pays donné ; les discussions se font sur base de la raison et les pays membres de l’Organisation partagent des critères communs basés sur le respect des droits politiques fondamentaux et des droits de l’homme », ajoute-t-il. À la question de savoir pourquoi cette loi n’a pas été élaborée et adoptée avant les élections, M. Dong indique que « le Liban a décidé d’organiser les élections selon les délais constitutionnels et une loi a besoin de temps pour être élaborée ». « On ne peut pas improviser ou greffer une loi électorale. C’est une décision nationale qui ne dépend que des Libanais », ajoute-t-il. Interrogé sur le faible taux de participation, M. Dong indique que « le phénomène de l’abstention est complexe et il faut éviter les jugements hâtifs ». Le chef de la mission onusienne a aussi rendu hommage au gouvernement libanais qui a déployé tous ses efforts pour faciliter la tâche des observateurs, démontrant ainsi sa véritable volonté d’aider les experts. Même si sa tâche est celle de la coordination, l’équipe onusienne présentera un rapport interne au secrétaire général, Kofi Annan.

Nguyen Dong est le chef de la mission électorale de l’Onu au Liban. Car ce sont les Nations unies qui coordonnent le travail entre le gouvernement libanais et la mission d’observateurs des élections de l’Union européenne, ainsi que les experts d’autres nationalités présents actuellement sur le terrain.
Hier, M. Dong a passé la plus grande partie de sa journée au ministère de...