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Défilé de personnalités à Bkerké La confrontation avec les aounistes doit rester fair-play, déclare el-Saad

Fouad el-Saad, membre de la Rencontre démocratique et du bloc parlementaire Joumblatt, en a référé hier au patriarche Sfeir, à Bkerké. Pour souhaiter ensuite que la confrontation électorale avec les aounistes reste fair-play. En soulignant que la Rencontre apprécie le programme politique du général, tout en ayant le sien propre, d’ailleurs proche. Le député a relevé qu’en définitive, les deux parties appartiennent à un même camp, l’opposition. « Quels que soient les résultats du scrutin, nous allons ensuite nous retrouver à la Chambre. » Entrant dans les détails des négociations, el-Saad a indiqué que rien n’aurait justifié l’éviction de l’un des neufs députés de Baabda-Aley, dont la ligne a toujours été irréprochable. Ils s’étaient de la sorte dressés contre la reconduction. Ce qui, glisse le parlementaire, n’est pas le cas ailleurs, au Metn, au Kesrouan ou à Jbeil. Pour el-Saad, il ne faut pas s’indigner du copartage électoral, car cela découle en droite ligne de la répartition confessionnelle. Pour lui, la bataille reste dans le fond entre loyalistes et opposants, l’important étant que ces derniers aient la majorité dans la prochaine législature. À son avis, d’ailleurs, l’opposition est bien partie pour décrocher les deux tiers ou même les trois quarts des strapontins, place de l’Étoile. L’objectif, après le retrait des Syriens et l’éviction des cadres des services sécuritaires, étant désormais de faire chuter le régime. Par ailleurs, le patriarche Sfeir a reçu hier le président de la commission parlementaire allemande des Relations avec les pays arabes, Joachim Hoerster, accompagné de l’ambassadeur Gunther Kniess. Le parlementaire allemand, après un hommage marqué au prélat, a appelé à une entente renforcée entre les communautés libanaises. Il a reconnu que manifestement, les Libanais ne sont pas satisfaits de la loi 2000, ajoutant que l’important reste que les élections aient lieu, en vue du changement. Pour conclure que l’Allemagne espère que la situation s’améliore suffisamment au Liban pour qu’il n’y reste que l’armée libanaise. Mgr Sfeir s’est également entretenu hier avec Toufic Hindi qui a dénoncé la 2000 et pointé du doigt l’hégémonie du tandem Joumblat-Hariri. Le patriarche Sfeir a ensuite reçu Diab Kanaan, candidat chiite à Jbeil-Kesrouan, Nabil Wadih Akl, Mgr Boulos Sayyah, évêque maronite en Terre sainte, Walid el-Khazen, Georges Naïm, l’ancien ambassadeur Simon Karam.
Fouad el-Saad, membre de la Rencontre démocratique et du bloc parlementaire Joumblatt, en a référé hier au patriarche Sfeir, à Bkerké. Pour souhaiter ensuite que la confrontation électorale avec les aounistes reste fair-play. En soulignant que la Rencontre apprécie le programme politique du général, tout en ayant le sien propre, d’ailleurs proche. Le député a relevé qu’en...