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Actualités - OPINION

Changes et Bourses L’euro affecté par la vigueur du dollar

L’euro est reparti à la baisse face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, incapable de bénéficier du ralentissement, la veille, de la poussée du billet vert. Ce changement de cap s’explique par la nette baisse des demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux États-Unis de 20 000 pour s’établir à 330 000 au cours de la semaine close le 14 mai par rapport à la précédente, témoignant de plusieurs créations d’emplois non agricoles entraînées par la reprise de l’économie US. Cela d’autant que les opérateurs venaient d’apprendre du Conference Board que l’indice composite des principaux indicateurs économiques, qui est censé préfigurer l’évolution de la conjoncture aux États-Unis dans les 6 prochains mois, a reculé de seulement 0,2 % en avril contre 0,6 % en mars et que l’indice mesurant la situation actuelle de l’économie US a augmenté de 0,2 % en avril par rapport à mars. Ce phénomène n’a pas tardé à privilégier le dollar sur l’euro surtout après l’annonce par la banque de Réserve de Chicago que son indice mesurant l’activité économique dans sa région a augmenté de 0,1 % en avril contre une baisse de 0,4 % en mars. Par ailleurs, les données économiques en provenance de la zone euro n’étaient pas de nature à renforcer la devise européenne. La production industrielle dans cette région a par exemple reculé de 0,2 % en mars après une baisse de 0,6 % en février. De plus, il y a des événements politiques à risque attendus en Europe qui ont fragilisé l’euro dont les incertitudes entourant le référendum français sur la Constitution européenne le 29 mai ainsi que l’issue incertaine des élections régionales en Allemagne ce dimanche, où le parti au pouvoir du chancelier Gerhard Schröder est menacé de perdre un bastion historique en Rhénanie et Westphalie. Compte tenu de toutes ces considérations, l’euro a dû subir la pression de quelques ventes bénéficiaires, le ramenant à New York à 1,2635 $ contre 1,2680 $ la veille, en baisse de 0,35 %. Les Bourses dans le vert La Bourse US était dans le vert hier, continuant sur sa lancée des dernières séances malgré une petite hésitation liée au nouveau recul de l’indice composite des principaux indicateurs de l’économie aux États-Unis. Les opérateurs ont été soulagés par la dégringolade des demandes d’allocations chômage. Ils ont passé outre à l’annonce par Dupont que la justice US lui demande des documents concernant des produits chimiques utilisés dans la fabrication de poêles à revêtement non adhésif qui pourraient provoquer des problèmes de santé. Au contraire, ils ont été sensibilisés par les nouvelles selon lesquelles Motorola prépare un programme de rachat de ses actions d’un montant de 4 milliards de $. Les Bourses européennes ont de leur côté terminé en hausse, profitant de la double baisse des prix pétroliers et de l’euro qui a privilégié les deux secteurs de l’automobile et de l’aviation. Le relèvement par Goldman Sachs de ses prévisions de résultats pour BASF a soutenu le secteur chimique ainsi que les bons résultats trimestriels de BT Group par rapport au secteur de la distribution. À la Bourse de Beyrouth, les actions A et B de Solidere ont continué de battre en retraite, reculant de 9,67 $ à 9,59 $ et de 9,81 $ à 9,61 $ respectivement. Élie KAHWAGI
L’euro est reparti à la baisse face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, incapable de bénéficier du ralentissement, la veille, de la poussée du billet vert. Ce changement de cap s’explique par la nette baisse des demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux États-Unis de 20 000 pour s’établir à 330 000 au cours de la semaine close le 14 mai par rapport...