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Actualités - CHRONOLOGIE

Pas de retour en arrière, avertit la Ligue maronite

La Ligue maronite que préside l’ancien ministre Michel Eddé a publié hier un communiqué développant les points suivants : – La Ligue applaudit à la rencontre entre le général Michel Aoun et le docteur Samir Geagea. Un pas d’une extrême importance vers cette réconciliation nationale que les Libanais ont tant attendue et sans laquelle il n’est pas possible de consolider l’entente nationale et de bâtir un État de droit. – Les acquis enregistrés à la faveur des dernières circonstances et qu’il faut préserver prennent valeur d’exemple de participation directe du peuple à la prise de décision nationale. La jeunesse a manifesté de l’élan dans la défense des valeurs sur lesquelles s’est édifiée la patrie, certifiant sa confiance dans son avenir. Une grande responsabilité incombe à ceux qui ont porté l’étendard de l’opposition, formulant des devises adoptées par les jeunes lors de l’intifada de l’indépendance. Cela, en dépassant les calculs électoraux étriqués. Tout comme en sauvegardant l’unité des positions, en conjuguant les efforts de redressement. Et de ce changement que réclame notre société, notamment en matière de gestion des affaires publiques. – Après cette démarche démocratique unificatrice, le retour en arrière, émaillé de pratiques ou de lambeaux de lois rejetés par le peuple, n’est plus admissible. Ils se trompent, ceux qui pensent avoir réalisé un acquis à l’échelon national en s’assurant, par le biais d’une loi inique, de quelques strapontins parlementaires. Et en marginalisant de larges franges populaires dans toutes les régions et de toutes les communautés. Affaiblissant de la sorte la participation au service de la chose publique. Il convient de rappeler que l’une des causes principales de l’impéritie qui a frappé la vie publique ces dernières années reste la mise sur la touche de parties principales qui se dressaient contre l’hégémonie partiale soutenue de l’extérieur. – Il est unanimement convenu que la loi électorale de l’an 2000 n’assure pas l’égalité entre les Libanais, contrevient au pacte de Taëf comme aux impératifs de l’entente nationale. Dès lors, il faut prendre en considération la nécessité d’atténuer les méfaits de cette loi, en attendant d’en forger une nouvelle. Atténuation rendue possible par des alliances électorales qui n’écarteraient pas les représentants effectifs des électeurs dans les cazas, du moment que la candidature se fonde sur ces districts. Il n’est pas logique qu’un candidat qui remporte la majorité des suffrages dans son caza et qui est connu pour son patriotisme soit considéré comme perdant à l’échelon du mohafazat, en raison d’alliances conjoncturelles dans des cazas voisins. Il faut donc que les alliances évitent d’imposer des postulants qui ne soient pas soutenus par la majorité de l’électorat au nom duquel ils se présentent. – Les candidats sont invités à proposer des programmes pour traiter les problèmes qui se posent au niveau du pays. En premier lieu, une loi électorale équitable, conforme à notre pacte national et qui doit constituer le premier acte législatif de la prochaine Assemblée nationale. L’on attend également d’un candidat qu’il soit porteur d’une vision déterminée pour accompagner l’évolution de notre société, parallèlement à l’évolution d’un monde dont nous ne saurions nous détacher. Car autrement nos relations internationales s’en trouveraient entravées, à l’heure où l’interaction entre les nations est de rigueur. Ces programmes que les candidats doivent formuler relèveraient le niveau des prestations politiques. Et les intéressés cesseraient de s’invectiver les uns les autres, de se livrer à des réactions faisant diversion en empêchant de tirer profit de l’échéance électorale pour améliorer la situation générale du pays. La Ligue conclut en soulignant que l’opinion aspire à un changement radical passant par l’éradication de la corruption dans l’Administration, par le contrôle de son activité afin de répondre aux besoins du peuple en matière de développement comme de justice sociale.
La Ligue maronite que préside l’ancien ministre Michel Eddé a publié hier un communiqué développant les points suivants :
– La Ligue applaudit à la rencontre entre le général Michel Aoun et le docteur Samir Geagea. Un pas d’une extrême importance vers cette réconciliation nationale que les Libanais ont tant attendue et sans laquelle il n’est pas possible de consolider...