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Assises maronites élargies à l’archevêché de Beyrouth Appel à une participation de toutes « les familles spirituelles dans le choix des représentants du peuple »

À la demande de l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, une réunion urgente a regroupé hier le secrétaire général de l’archevêché de la capitale, Mgr Joseph Merhej, le président de la Ligue maronite, l’ancien ministre Michel Eddé, les anciens magistrats Maurice Khawam, Mounir Honein, Robert Farhat et Édouard Eid, tous membres de la Ligue, le président du Conseil central maronite, Raymond Raphaël, les anciens présidents de la Ligue, Hareth Chéhab et Ernest Karam, ainsi que Jean Abou Jaoudé, Michel Khattar, Khalil Karam, Georges Bachir, Antoine Barakat et Massoud Achkar. À l’issue de la réunion, les participants ont exprimé leur soutien au dernier communiqué des évêques maronites, réclamant une loi électorale « assurant l’égalité et la justice entre les Libanais », puisque « la loi de 2000 marginalise de larges groupes dans toutes les régions libanaises et au sein de toutes les communautés ». Ils ont également appelé à une « participation véritable et efficace des autres familles spirituelles dans le choix des représentants du peuple pour que la Chambre soit une véritable image de l’opinion publique et de ses aspirations nationales aussi bien à Beyrouth que dans tout le Liban ». Ils ont enfin indiqué que la Ligue maronite restera en session ouverte afin de suivre les développements concernant notamment les prochaines élections. Interrogé par les journalistes, M. Eddé a estimé que la situation actuelle est « très dangereuse ». « Nous sommes attachés à un partenariat complet à Beyrouth et dans les autres régions. La loi de 2000 marginalise toutes les communautés », a-t-il déclaré, estimant qu’il était toujours possible de résoudre les problèmes actuels puisque « nous ne voulons pas d’une loi inique qui produise un Parlement qui manque de légitimité ». Il a par ailleurs nié toute volonté de boycotter les élections. « Nous sommes contre la dimension confessionnelle qui apparaît aujourd’hui, nous sommes pour tout le Liban et nous refusons de tenir un discours confessionnel parce que l’étape que nous traversons maintenant concerne l’avenir du Liban. Nous voulons un Parlement où le député représente ses électeurs, sans qu’il ne soit imposé par les autres, et ce dans n’importe quelle circonscription électorale », a-t-il dit. Concernant les propos du chef du PSP, Walid Joumblatt, qui avait indiqué jeudi que le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, était assiégé, il a déclaré : « Walid bey est mon ami, mais personne ne peut assiéger le patriarche Sfeir ou l’emprisonner, et tout le monde le sait. Il n’a jamais été assiégé par qui que ce soit. Son histoire et ses positions sont honorables pour tout le Liban. »
À la demande de l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, une réunion urgente a regroupé hier le secrétaire général de l’archevêché de la capitale, Mgr Joseph Merhej, le président de la Ligue maronite, l’ancien ministre Michel Eddé, les anciens magistrats Maurice Khawam, Mounir Honein, Robert Farhat et Édouard Eid, tous membres de la Ligue, le président du Conseil...