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Les chrétiens du Liban et de Beyrouth sont toujours écartés de la vie parlementaire, estime Élie Karamé

Le chef du mouvement réformiste Kataëb, Élie Karamé, a très vivement critiqué hier la loi électorale de 2000 « créée sous la tutelle syrienne », ainsi que « les prémices de la formation des listes de candidats à Beyrouth », une formation qui porte en elle, selon lui, « le comportement confessionnel le plus flagrant depuis la constitution de l’opposition ». « Ce comportement vise à marginaliser encore une fois la partie chrétienne, comme si rien ne s’était produit » durant six mois, a-t-il estimé, avant d’ajouter : « L’union nationale ne peut se réaliser sans une représentation chrétienne véritable permettant une réelle entente entre les différentes parties. » Et de poursuivre : « On peut voir que rien n’a changé pour les chrétiens depuis 1992, notamment à Beyrouth, puisqu’ils sont écartés de la vie politique parlementaire, comme si le 14 mars n’a pas eu lieu. Les slogans célébrant l’unité nationale qui ont alors été lancés relèvent de l’hypocrisie. » M. Karamé a ensuite estimé que ce qui se passe actuellement « élimine l’espoir né chez les Libanais dans les manifestations qui ont suivi l’assassinat du président martyr, Rafic Hariri, et au lendemain du retrait syrien ». « Un espoir de mettre en place un État moderne et efficace (…) qui assure l’entente entre toutes les parties libanaises », a-t-il dit, affirmant que « les grandes listes fermées, le féodalisme politique et financier, la corruption rampante et la domination confessionnelle seront en fin de compte maintenus ». « La culture de la marginalisation qui a prévalu lors de la présence syrienne a été remplacée par la culture du suivisme à l’égard des leaderships confessionnels », a ajouté M. Karamé, avant de conclure : « Comme si certaines parties sont uniquement chargées d’alimenter les manifestations, sans mériter de participer à la responsabilité nationale. »

Le chef du mouvement réformiste Kataëb, Élie Karamé, a très vivement critiqué hier la loi électorale de 2000 « créée sous la tutelle syrienne », ainsi que « les prémices de la formation des listes de candidats à Beyrouth », une formation qui porte en elle, selon lui, « le comportement confessionnel le plus flagrant depuis la constitution de l’opposition ».
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