Série de réactions favorables au communiqué des évêques

Plusieurs personnalités politiques ont exprimé hier leur soutien au communiqué des évêques maronites. Le député de Batroun, Boutros Harb, a ainsi estimé que le communiqué constitue « un cri d’espoir et une invitation à réfléchir sur la situation dangereuse que produiront les élections si elles sont tenues conformément à la loi de 2000 », et « attire l’attention des responsables sur la nécessité de trouver une autre formule électorale qui puisse assurer une véritable représentation populaire ». L’ancien ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a également exprimé son « soutien complet au communiqué dans tous les points qu’il a abordé », se déclarant tenu par toutes les décisions qui pourraient être prises à ce sujet. Solange Gemayel, l’épouse du président assassiné, Béchir Gemayel, a affirmé que les évêques ont exposé la réalité de la situation des chrétiens, et leur crainte de voir se mettre en place un pouvoir qui ne représente pas la convivialité. « Ma candidature aux élections reste liée à la décision de toute l’opposition unie, et non d’une partie d’entre elle », a-t-elle ajouté. De son côté, le président du parti Kataëb, Karim Pakradouni, a salué le contenu du communiqué. « Il exprime sincèrement l’avis de la plupart des Libanais concernant la forme et le contenu de la loi de 2000 qui a été imposée dans des circonstances que tout le monde connaît », a-t-il ajouté. Enfin, le rassemblement des anciens députés a à son tour salué le communiqué « qui met en garde contre le danger que porte la loi de 2000 pour la structure libanaise ».