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Vives réactions à la séance parlementaire de samedi Harb : Il vaut mieux se pencher sur une formule qui respecte l’opinion publique

Plusieurs personnalités ont réagi hier à la séance parlementaire exceptionnelle de samedi. Dans une interview à la LBCI, Boutros Harb, député de Batroun, a souligné que « les coutumes parlementaires nécessitent des consultations au moment de prises d’importantes décisions, surtout que nous sommes à la veille des législatives, et qu’il existe une controverse populaire et parlementaire sur la loi de 2000. Il aurait mieux valu que l’on se penche, en tant que responsables, sur une formule qui respecte l’opinion publique en ce qui concerne une bonne représentativité et une égalité devant la loi ». Le député de Batroun a indiqué que « certains ont cru que tout était fini quand le président du législatif a clôturé les discussions après que le Parlement eut décidé de renvoyer la lettre qui lui avait été adressée par le chef de l’État ; ce n’était pas le cas ». « Le Parlement, en tant que pouvoir législatif, est habilité à tout moment à tenir une réunion législative », a-t-il expliqué. « Ce qui a pourtant été refusé par M. Berry », a-t-il poursuivi, estimant que « la décision du président de la Chambre va à l’encontre des traditions parlementaires ». M. Harb a indiqué qu’à l’issue de la réunion de samedi, certains députés ont tenté de se réunir avec M. Berry, mais ce dernier avait déjà quitté le Parlement. Il a également affirmé qu’il a lui-même préparé une pétition, signée par 40 députés, appelant le président de la Chambre à tenir une réunion législative qui traitera de la loi électorale et de la loi d’amnistie relative au chef des FL, Samir Geagea, et aux détenus de Denniyé et Majdel Anjar. En réponse à une question au sujet de l’avis donné par le ministre de la Justice, Khaled Kabbani, sur l’adoption d’une nouvelle loi électorale après la parution du décret de convocation du corps électoral, M. Harb l’a qualifié de flou et laissant la voie ouverte à toutes les possibilités. Donnant son propre avis à ce sujet, il a indiqué qu’il existe deux possibilités, l’une ne permettant pas la modification de la loi, et l’autre, celle du constitutionnaliste Pierre Eugène, qui n’interdit pas l’adoption d’une nouvelle loi. Pour sa part, l’ancien ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a manifesté son étonnement face à ce qui s’est passé lors de la séance parlementaire de samedi. Il a accusé « certains de déformer la volonté populaire », mettant en cause « un bazar qui a porté atteinte à une grande partie de Libanais et qui a amené à détruire les constantes nationales prônées par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. » Enfin, le président de la Ligue de la défense des libertés publiques et démocratiques, Sinane Barraj, s’en est pris au chef de l’État, Émile Lahoud, au président de la Chambre, Nabih Berry, à l’ancien Premier ministre, Omar Karamé, et à la rencontre de Aïn el-Tiné. Soulignant que « la comédie est devenue lourde et pesante », il a indiqué qu’il « est toujours possible de sauver la démocratie consensuelle ».
Plusieurs personnalités ont réagi hier à la séance parlementaire exceptionnelle de samedi.
Dans une interview à la LBCI, Boutros Harb, député de Batroun, a souligné que « les coutumes parlementaires nécessitent des consultations au moment de prises d’importantes décisions, surtout que nous sommes à la veille des législatives, et qu’il existe une controverse populaire et...