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Actualités - CHRONOLOGIE

La Ligue maronite exige « la convocation immédiate » de la Chambre

Ne désespérant pas de voir adopter une loi électorale équitable assurant une représentation fidèle du paysage politique, le conseil exécutif de la Ligue maronite a demandé hier « la convocation immédiate » de la Chambre à une nouvelle séance de vote. La Ligue a aussi dénoncé l’attentat de vendredi soir contre une église et une radio chrétiennes, qu’il a jugé « extrêmement grave ». Le conseil exécutif de la Ligue maronite a, en outre, salué le retour du général Michel Aoun et a souhaité qu’il contribue à la consolidation du processus démocratique au Liban. Dans un communiqué publié hier, la Ligue a « déploré le climat malsain qui a marqué la séance parlementaire sur laquelle les Libanais comptaient pour sortir de la grave crise politique qui secoue le pays ». Elle a « invité le président de la Chambre à convoquer immédiatement le Parlement à une nouvelle séance parlementaire afin de faire baisser la tension et de voter une nouvelle loi électorale qui soit inspirée des constantes libanaises et qui permette aux électeurs de choisir leurs représentants, sauvant ainsi le Liban de la catastrophe inévitable à laquelle le condamne la loi de l’an 2000 ». À ce sujet, la Ligue maronite exhorte aussi le président Omar Karamé et « fait appel à sa conscience nationale, afin (...) d’aplanir la voie à une réconciliation nationale libanaise globale dont dépend le devenir du Liban, et qui ne saurait se réaliser sans une amnistie dont bénéficierait Samir Geagea ». « Une escalade » La Ligue maronite a par ailleurs condamné « l’attentat terroriste qui a visé l’église Saint-Jean-le-Bien-aimé et la radio La Voix de la Charité, Jounieh et le Liban tout entier, alors qu’il se trouve à l’aube d’une nouvelle naissance ». « Il s’agit d’une agression caractérisée gravissime, a souligné la Ligue maronite (...), puisqu’elle vise un lieu sacré et un sanctuaire qui doit être inviolable, et de ce fait affecte la base même de l’existence et de la pérennité du Liban. » Pour la Ligue maronite, « il s’agit là d’une escalade délibérée qui dépasse, par sa signification, la série d’attentats qui a touché les régions du Kesrouan et du Metn. Il ne s’agit plus de créer un climat d’insécurité au service d’intérêts politiques sectaires, haineux et maladifs. Cette fois, c’est l’étincelle de la grande discorde nationale susceptible de déchirer le Liban et de l’embraser qui se manifeste. » « De ce fait, ajoute le communiqué, la Ligue maronite invite les autorités responsables et ses services de sécurité à prendre cette affaire en charge avec le sérieux qu’elle mérite et la confier à une cour de justice, afin que ses commanditaires et ses exécutants soient identifiés au plus vite, et que soit enrayé le processus amorcé à travers cet attentat. Un processus condamné à un échec certain, du fait des prises de position unifiées du peuple libanais et de son attachement à la convivialité. » Par ailleurs, la Ligue maronite a invité tous les Libanais « et avant qu’il ne soit trop tard » à condamner sans nuance et unanimement « tout ce qui peut bloquer la vie démocratique ou démembrer le Liban en éloignant ses composantes communautaires les unes des autres ». Sur un autre plan, la Ligue maronite a salué le retour du général Michel Aoun de son exil et a affirmé que son retour est « une étape importante vers la réconciliation nationale totale et le dépassement de la guerre ». La Ligue affirme aussi que l’accueil qui lui a été réservé « indique l’importance du rôle qui lui revient dans la consécration de la démocratie au Liban ».
Ne désespérant pas de voir adopter une loi électorale équitable assurant une représentation fidèle du paysage politique, le conseil exécutif de la Ligue maronite a demandé hier « la convocation immédiate » de la Chambre à une nouvelle séance de vote.
La Ligue a aussi dénoncé l’attentat de vendredi soir contre une église et une radio chrétiennes, qu’il a jugé « extrêmement...