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Pour Émile Émile Lahoud, la 2000 est un crime contre la coexistence nationale

Le député Émile Émile Lahoud, fils du chef de l’État, s’est lui aussi rendu hier à Bkerké à la tête d’une délégation. Pour déclarer ensuite que le manifeste des évêques doit être adopté par tout Libanais. Car il n’est dirigé contre personne. Mais traduit une position d’honneur national. Pour l’histoire. Il ajoute que les manigances politiciennes devraient être interdites en cette phase cruciale. Et que le retour en arrière doit également être prohibé. Il dénonce les manœuvres développées dans l’ombre, en contradiction avec les propos tenus en plein jour. Émile Émile Lahoud répète qu’il adopte le manifeste épiscopal dans sa lettre comme dans son esprit. Et qu’il se tient, comme toujours, aux côtés du patriarche. Soulignant le déferlement de délégations populaires à Bkerké, le député y voit une sorte de révolution. Et il réclame que l’on réexamine d’urgence la 2000, « ce crime qui vise à assassiner la coexistence nationale ». Rejetant les assertions selon lesquelles le communiqué des évêques relève du confessionnalisme, il réaffirme que le but est au contraire de garantir une saine coexistence. Il applaudit au retour de Aoun et souhaite la libération de Geagea, pour une vraie réconciliation nationale. Mais le chef de l’État voudrait-il, s’il n’y a pas de loi à la Chambre, publier une amnistie particulière ? Son fils répond que ce n’est pas à lui qu’il faut adresser cette question, mais au maître de Baabda. Pour lui, il faut une séance législative, une nouvelle loi électorale, même s’il devait y avoir report des élections. Enfin, prié de confirmer qu’il ne se présenterait pas à l’ombre de la 2000, comme il l’avait laissé entendre auparavant, il a répondu qu’il faut d’abord voir ce qui va se passer. Pour avancer pas à pas.
Le député Émile Émile Lahoud, fils du chef de l’État, s’est lui aussi rendu hier à Bkerké à la tête d’une délégation. Pour déclarer ensuite que le manifeste des évêques doit être adopté par tout Libanais. Car il n’est dirigé contre personne. Mais traduit une position d’honneur national. Pour l’histoire. Il ajoute que les manigances politiciennes devraient être...