Robert Ghanem appelle à la tenue d’une séance parlementaire pour étudier la loi électorale

Dans un communiqué paru hier, le député Robert Ghanem a déploré l’occasion perdue d’aboutir à une véritable participation et à une entente entre les différentes composantes de la société libanaise, à travers le recours à la loi électorale de 2000. « Dans le régime démocratique auquel nous aspirons, a-t-il déclaré, la participation ne signifie pas suivisme, mais une égalité dans les droits et les obligations entre toutes les composantes de la société libanaise. Et la population avait exprimé sa volonté de changement dans le sens d’une démocratie réelle lors de la manifestation du 14 mars. Malheureusement, les responsables ont échoué dès la première occasion, puisqu’ils n’ont pas réussi à s’entendre sur une vision commune d’avenir pour le Liban, à la mesure des aspirations de nos jeunes. Comment peut-on exclure toute une partie de la population de la participation à l’édification de l’avenir ? La méthode du partage des parts et du compromis, au détriment de la participation réelle à l’unité nationale, est devenue inacceptable après la tragédie du 14 février. Et la déception des jeunes peut aboutir à une catastrophe nationale, plus grande encore. « L’échéance électorale est une étape essentielle pour l’alternance du pouvoir, dans un régime démocratique. Elle doit aboutir à une représentativité réelle et efficace de la population. Pour rectifier le tir, la seule voie est la tenue d’une séance parlementaire pour étudier le projet de loi électorale et, au cours de la même séance, étudier le projet de loi d’amnistie en faveur de Samir Geagea et des inculpés de Denniyé et de Majdel Anjar. »