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Développement - Point de presse de Fadl Chalak Le CDR promet un règlement du problème des égouts d’ici à cinq ans

Un nouveau plan de développement de l’infrastructure censé régler d’une manière radicale les problèmes des égouts et des déchets ménagers, entre autres, verra bientôt le jour... C’est ce qu’a annoncé hier Fadl Chalak, président du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), lors d’un point de presse informel. Ce programme est actuellement en préparation et porte sur les différents secteurs en relation avec l’infrastructure. M. Chalak a précisé que ce plan est une continuité du processus de développement enclenché depuis plus d’une décennie, et qu’il serait conçu en fonction du schéma directeur d’aménagement du territoire, préparé par le CDR en collaboration avec la Direction générale de l’urbanisme (DGU). Rappelons que le schéma directeur constitue un cadre général pour une stratégie d’organisation de l’utilisation des terrains dans les régions à long terme pour devenir avec le temps une référence essentielle dans la mise en place de systèmes urbanistiques et de programmation des investissements. Du fait de son caractère global, ce schéma directeur s’intéresse à tous les secteurs. Interrogé plus spécifiquement sur le problème des réseaux d’égout, qu’il a posé comme une priorité dans le cadre de ce nouveau plan, M. Chalak a précisé qu’il fallait au CDR environ quatre à cinq mois pour mettre au point une étude globale en ce sens. Après approbation du Conseil des ministres, l’exécution nécessiterait de quatre à cinq ans et s’étendrait sur l’ensemble du territoire libanais. « Si les responsables font preuve de sérieux dans l’approche de cette question, le financement ne posera pas de problème », a-t-il estimé. Le plan global porte sur l’ensemble des secteurs, notamment celui des déchets ménagers, mais aussi des routes, des canalisations d’eau potable, des écoles, etc. Interrogé sur l’éternel problème de l’électricité, M. Chalak a souligné les lacunes au niveau de la maintenance et de l’exécution du réseau de haute tension, qui n’a toujours pas été achevé. À la question de savoir ce qu’a vraiment coûté la reconstruction jusqu’à présent, M. Chalak a repris le chiffre avancé par l’ancien ministre des Finances Élias Saba au début de 2005, autrement dit la somme de cinq milliards de dollars. Cette somme, a-t-il précisé, englobe les dépenses d’investissements et non celles de fonctionnement. De ces dépenses, il faut compter un milliard à un milliard et demi de dollars pour le seul secteur de l’électricité. Par ailleurs, il a refusé d’émettre un commentaire sur ce qui est advenu du reste de la dette publique, qui s’élève à plus de trente-cinq milliards de dollars actuellement. Au cours de la discussion, M. Chalak a rejeté l’idée du « développement de l’homme avant la pierre », notant que la base du développement est bel et bien la construction et les infrastructures, l’homme étant le seul être qui ne peut vivre dans la nature sans accommodements. Il a enchaîné en soulignant que le développement économique équilibré est le ciment qui unit les peuples et les libère de toute tutelle étrangère, notant que c’est la construction qui en constitue la condition nécessaire. Enfin, il a rappelé que le CDR était une institution chargée de l’exécution de projets et non dotée d’un pouvoir de décision.


Un nouveau plan de développement de l’infrastructure censé régler d’une manière radicale les problèmes des égouts et des déchets ménagers, entre autres, verra bientôt le jour... C’est ce qu’a annoncé hier Fadl Chalak, président du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), lors d’un point de presse informel. Ce programme est actuellement en préparation et...