Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

HRW demande la nomination d’un procureur indépendant pour enquêter sur la responsabilité de haut placés américains L’ancien commandant en chef des forces US en Irak blanchi dans le scandale d’Abou Ghraib

L’armée de terre américaine a blanchi vendredi le général Ricardo Sanchez, ancien commandant des forces américaines en Irak, des accusations qui pesaient sur lui concernant les sévices subis par des prisonniers irakiens à Abou Ghraib, a-t-on appris de sources autorisées au Pentagone. Une commission réunissant dix militaires, chargée en octobre d’enquêter sur les allégations de mauvais traitements formulées à l’encontre de hauts responsables de l’armée, a conclu que Sanchez et trois autres officiers de haut rang incriminés ne s’étaient pas rendus coupables de manquements à leur devoir, ont précisé les sources. Ces quatre hommes ne feront l’objet d’aucune sanction. Il n’en est pas de même dans le cas de la générale Janis Karpinski, qui a dirigé la 800e brigade de la police militaire, au cœur du scandale d’Abou Ghraib, selon un responsable qui a souhaité rester anonyme. Karpinski ne fera pas l’objet de poursuites pénales, mais a reçu une lettre de blâme de la part d’un général de haut rang de l’armée de terre et a été relevée de ses fonctions, a précisé ce responsable. Par ailleurs, l’organisation américaine des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a réclamé la nomination d’un procureur indépendant pour enquêter sur les responsabilités éventuelles du secrétaire à la Défense américain Donald Rumsfeld, de l’ancien directeur de la CIA George Tenet, du général Ricardo Sanchez et du général Geoffrey Miller, ancien responsable de la prison militaire de Guantanamo à Cuba, dans des crimes de guerre et tortures sur des prisonniers, dans un rapport publié samedi. Un an après le scandale provoqué par les photos de détenus irakiens subissant des sévices de soldats américains dans la prison d’Abou Ghraib en Irak, près d’une dizaine d’enquêtes ont débouché sur des poursuites contre de simples soldats, rappelle HRW dans ce texte intitulé « S’en tirer après la torture ? » « Il existe encore une totale impunité autour des auteurs des politiques responsables d’avoir créé un cadre permettant la torture », dénonce le rapport.
L’armée de terre américaine a blanchi vendredi le général Ricardo Sanchez, ancien commandant des forces américaines en Irak, des accusations qui pesaient sur lui concernant les sévices subis par des prisonniers irakiens à Abou Ghraib, a-t-on appris de sources autorisées au Pentagone.
Une commission réunissant dix militaires, chargée en octobre d’enquêter sur les allégations de...