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Mohammed Kabbani : Non à la proportionnelle

Le député Mohammed Kabbani (bloc Hariri) a affirmé hier qu’il n’est pas opposé à une loi électorale basée sur le mohafazat si cette formule s’impose. M. Kabbani, qui s’exprimait dans le cadre d’une conférence, a affirmé que sur le plan de la loi électorale, son bloc se veut fidèle aux orientations de son chef disparu. Il a ajouté, toutefois, que « si la formule d’une loi électorale basée sur le mohafazat s’impose, nous y réagirons favorablement, à condition que la règle de la proportionnelle ne s’applique pas ». Par ailleurs, le député a affirmé que « s’il existe des divergences entre les différents courants de l’opposition, comme on le constate, ces divergences se règlent par la voie du dialogue ». « Il y a des désaccords entre différents courants de l’opposition, a dit M. Kabbani, mais le dialogue est là pour que ces désaccords se règlent sans conflits. Vous remarquez qu’à la place de la Liberté et des Martyrs, nous côtoyons les aounistes et les Forces (libanaises). Il y a des désaccords, mais le dialogue est là. Nous voulons un nouveau Liban, nous voulons en finir avec l’État de la corruption, des prébendes, de l’indifférence, des protections et des rackets. Nous voulons édifier un État transparent et juste, un État où la justice protège l’opprimé. Nous avons, au Liban, notre particularité et nous voulons un changement démocratique par le biais d’élections. » Gemayel Pour sa part, l’ancien chef de l’État, M. Amine Gemayel, a affirmé que ceux qui réclament une loi électorale basée sur le mohafazat et la proportionnelle « souhaitent en secret l’ajournement du scrutin ». Dans un entretien accordé au quotidien emirati al-Bayan, M. Gemayel a de nouveau affirmé « ne pas avoir confiance dans l’intégrité de l’État policier libanais », exigeant que le scrutin s’effectue sous la supervision d’observateurs internationaux. Au sujet des divergences au sein de l’oppositon, M. Gemayel a estimé qu’elles sont normales, compte tenu des particularités de chacun, plaidant en faveur du droit à la différence politique.
Le député Mohammed Kabbani (bloc Hariri) a affirmé hier qu’il n’est pas opposé à une loi électorale basée sur le mohafazat si cette formule s’impose.
M. Kabbani, qui s’exprimait dans le cadre d’une conférence, a affirmé que sur le plan de la loi électorale, son bloc se veut fidèle aux orientations de son chef disparu. Il a ajouté, toutefois, que « si la formule d’une loi...