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Actualités - OPINION

Apothéose

La mort de Jean-Paul II n’a pas été une mort, mais une apothéose. Le pape a été baptisé dans son « oui » au Père. Durant ses dernières heures parmi nous, il a répété « Oui Père, que ta volonté soit faite » sur son lit de mort, jusqu’à ce que, avec son dernier souffle, ce « oui » l’emporte vers le Père, avec un milliard et demi de personnes qui l’accompagnaient de leurs prières. Son agonie ressemblait, de loin, à celle du Christ cloué sur la croix, expirant dans un grand cri dernier, après avoir pressé entre ses lèvres désséchées une éponge imbibée de vinaigre tendue sur la pique d’une lance romaine. Tel est Jean-Paul II désormais, arrachant à la seconde mort, sur promesse du Père, tous ceux qui ont eu ne serait-ce qu’une furtive pensée pour lui pendant son agonie, tous ceux qui ont offert ne serait-ce qu’un verre d’eau à cet étranger : ouvrier, carrier, prêtre, acteur, poète, évêque, pape. Fady NOUN
La mort de Jean-Paul II n’a pas été une mort, mais une apothéose. Le pape a été baptisé dans son « oui » au Père. Durant ses dernières heures parmi nous, il a répété « Oui Père, que ta volonté soit faite » sur son lit de mort, jusqu’à ce que, avec son dernier souffle, ce « oui » l’emporte vers le Père, avec un milliard et demi de personnes qui l’accompagnaient de...