Rechercher
Rechercher

Actualités

Vibrant plaidoyer patriotique de l’Ordre des journalistes

Dans cette phase cruciale de la vie nationale suivant l’assassinat du président Rafic Hariri, l’Ordre des rédacteurs de presse prend parti. Pour la patrie. Qui se fonde sur un consensus autour de principes premiers : indépendance, liberté, démocratie, coexistence. C’est-à-dire acceptation de l’autre, refus de l’exclure, approfondissement d’une culture de dialogue comme de tolérance. Développant ces valeurs dans un communiqué hier, l’Ordre invite la presse, et les collègues, à suivre et à présenter les développements en manifestant un degré élevé de sens de la responsabilité. Pour servir la stabilité sous toutes ses formes. Tout en défendant la liberté d’opinion comme le droit du public à l’information. Au 30 avril, rappelle le communiqué, les troupes syriennes et leurs services de renseignements se seront retirés définitivement. Un événement historique clôturant la clause d’extension de la souveraineté édictée dans Taëf. Ce qui place le Liban face à un tournant et les Libanais face à de multiples défis. Ils deviendront en effet, dit le texte, maîtres de leurs destinées, gérant leurs affaires par eux-mêmes. Sans plus pouvoir prendre prétexte de l’extérieur pour se dérober à leurs responsabilités. Ils auront de suite à traiter une échéance aussi importante que le retrait syrien, à savoir les législatives. Qui devront être organisées, demandent les rédacteurs de presse, en base d’une loi équitable, obéissant à de mêmes critères, donnant à tous des chances égales de compétition. Dans un cadre assurant la régularité et la transparence requises. L’Ordre, en tant que composante de la société civile, propose du reste ses services pour toute tâche d’observation. Dans le point suivant, le communiqué insiste sur la vocation du Liban comme pays de dialogue et de modération, qui conditionnent une liberté bien comprise. Dès lors, l’Ordre appelle les Libanais à œuvrer pour tourner la page, pour bâtir ensemble le pays, en promouvoir le rôle comme la présence, en renouveler le souffle par l’émergence de nouvelles élites. Afin de le faire accéder tant à la modernité qu’à un développement harmonieux. L’Ordre souhaite la formation rapide d’un cabinet à la hauteur, notamment en ce qui concerne les élections. Car le gouvernement démissionnaire ne peut qu’expédier les affaires courantes, dans des limites étroites. Ce qui n’aide pas l’État à se dégager de sa stagnation. Le communiqué ne manque pas ensuite de réclamer l’intensification des investigations visant à identifier les auteurs des lâches attentats aux explosifs qui frappent l’économie. Il espère de même que la commission internationale d’enquête sur l’assassinat du président Hariri parvienne à des résultats, en coopération avec les instances locales. Au nom de cette vérité qui serait d’un grand secours pour le Liban. L’Ordre exprime enfin sa peine pour le décès du pape Jean-Paul II, qui portait le Liban dans son cœur et se tenait à ses côtés dans ses épreuves. Rappelant la visite qu’il a rendue à ce pays, ainsi que l’Exhortation apostolique pontificale qui définissait le Liban comme étant plus qu’une nation, un message au monde. Insistant sur l’enracinement des chrétiens d’Orient dans leur environnement et sur leur vocation de dialogue des cultures avec l’islam.
Dans cette phase cruciale de la vie nationale suivant l’assassinat du président Rafic Hariri, l’Ordre des rédacteurs de presse prend parti. Pour la patrie. Qui se fonde sur un consensus autour de principes premiers : indépendance, liberté, démocratie, coexistence. C’est-à-dire acceptation de l’autre, refus de l’exclure, approfondissement d’une culture de dialogue comme de...