Le plan de l’ultime retrait syrien adopté à Ablah ; les fermes de Chebaa toujours controversées Roed-Larsen rappelle à Beyrouth les priorités : Des législatives à la date prévue et sous surveillance (Photo)

Venu informer les dirigeants libanais (et les leaders de l’opposition) des résultats de ses entretiens damascènes, Terjé Roed-Larsen a évoqué, dans le détail, les législatives 2005 avec Émile Lahoud, avec Omar Karamé, avec Mahmoud Hammoud – mais pas avec Nabih Berry, qui a estimé que cette question « ne fait pas partie de la mission » de l’émissaire onusien. Ce dernier a insisté sur la nécessité, pour préserver « à court et long termes la stabilité du Liban », qu’elles se tiennent « à la date prévue », et qu’elles soient placées sous surveillance internationale ; celle, notamment, d’ONG européennes. Terjé Roed-Larsen a également discuté des fermes de Chebaa, estimant que le sujet a été clos par les Nations unies, il y a cinq ans, contrairement à l’avis de Farouk el-Chareh et de Mahmoud Hammoud, qui ont réaffirmé hier soir qu’elles sont « libanaises ». Parallèlement, les commandements des armées libanaise et syrienne, réunis hier à Ablah, ont décidé d’un plan de retrait total, entre le 7 et le 30 avril (le 22, ont indiqué certaines sources), des troupes de Damas stationnées au Liban. Celles-ci ont d’ailleurs remis aux hommes de Michel Sleimane le barrage de Chtaura, qu’elles occupaient depuis 29 ans.