Actualités - CHRONOLOGIE
Pakradouni : Les Kataëb ne sont pas responsables des erreurs du pouvoir
le 30 mars 2005 à 00h00
Le chef du parti Kataëb, Karim Pakradouni, a estimé hier que « les Kataëb ne sont pas le pouvoir et ne peuvent pas être tenus responsables de ses erreurs, d’autant qu’ils étaient tout le temps mis à l’écart ». M. Pakradouni, selon qui l’étape actuelle nécessite « un examen de conscience politique et une réconciliation interkataëb », a rappelé que le parti Kataëb « avait appelé, dès 1992, à l’application de Taëf dans l’esprit et la lettre, avait mis en garde contre tout coup d’État contre le document et avait été sincère avec les responsables au Liban et en Syrie, signalant certaines dérives ». « Cependant, ses appels ont été inutiles et ses candidats ont été évincés lors des élections législatives. Il a été éloigné des gouvernements et de l’Administration, et confronté à des problèmes créés de toutes pièces », a-t-il poursuivi. « La direction du parti a supporté la douleur et l’amertume, après s’être trouvée entre le marteau de l’État et l’enclume de camarades qui n’ont aucune pitié », a-t-il souligné.
« La période durant laquelle les Kataëb ont participé au gouvernement n’était pas suffisante pour rectifier ce qu’il fallait. Les Kataëb ont déployé tous leurs efforts pour rétablir l’équilibre perdu au niveau de l’éducation, du développement et de la restitution de certains droits », a ajouté Karim Pakradouni.
« Les Kataëb ne sont pas le pouvoir, et ne sont pas responsables de ses erreurs. Le passage éphémère du parti à un poste gouvernemental secondaire ne l’a pas transformé en partenaire du pouvoir. Les Kataëb se contentaient de donner des conseils rationnels sans rien demander en échange. Et c’est parce qu’ils sont sincères et réformistes qu’ils ont été évincés des pôles de décision », a-t-il conclu.
Le chef du parti Kataëb, Karim Pakradouni, a estimé hier que « les Kataëb ne sont pas le pouvoir et ne peuvent pas être tenus responsables de ses erreurs, d’autant qu’ils étaient tout le temps mis à l’écart ». M. Pakradouni, selon qui l’étape actuelle nécessite « un examen de conscience politique et une réconciliation interkataëb », a rappelé que le parti Kataëb « avait...
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