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Pédophilie - La famille « a compris que la frime et les éclats ne jouaient pas en faveur de l’accusé » lors du procès Le clan Jackson, soudé autour de Michael, joue la discrétion (photo)

Les membres de la famille de Michael Jackson ont renoncé aux arrivées spectaculaires en groupe, mettant en veilleuse leur sens du spectacle pour assurer un soutien discret à leur cadet, jugé à Santa Maria (Californie) pour des attouchements sur mineur. « Ils ont compris que la frime et les éclats ne jouaient pas en faveur de l’accusé. Ils se sont résignés à une procédure longue et se montrent respectueux, attentifs, comme une famille inquiète classique », résume l’ancien shérif local, Jim Thomas. Les parents, Katherine et Joe, sont là tous les jours. Elle, petite et enrobée dans de sages tailleurs pastel. Lui, imposant et carré, boucle d’oreille en or, mais strict costume sombre. Pressé de questions par la presse, qui veut savoir comment ils supportent de voir la vie privée de leur fils étalée en public, Joe répond sobrement : « J’aimerais bien vous le dire, mais je n’ai pas le droit de parler. » Le juge Rodney Melville a donné pour consigne stricte à la famille Jackson, comme aux avocats, de ne pas évoquer la procédure auprès des médias. Et il a fait savoir qu’il ne tolérerait ni caprices ni excentricités dans son tribunal. Régulièrement, les parents sont rejoints par un ou deux de leurs enfants, Michael, 46 ans, étant le septième d’une fratrie de neuf. Tour à tour, Latoya, Jackie, Jermaine et Marlon sont venus pour une journée, parfois avec des amis de la famille. Mais sa sœur la plus médiatique, la chanteuse Janet Jackson, reste invisible. Pour la porte-parole de la famille, Angel Howansky, il ne s’agit pas d’une stratégie délibérée. « Les Jackson n’ont que six sièges réservés » dans le minuscule tribunal, donc « ils doivent discuter entre eux pour savoir qui vient quand » en fonction des engagements professionnels ou familiaux des uns et des autres. « S’ils pouvaient être là tout le temps, tous ensemble, ils le feraient », assure-t-elle. Pendant l’audience, le frêle accusé garde le dos tourné à la salle. Sa famille, assise quelques mètres derrière, reste tout aussi immobile. Une fois ou deux, quand la défense marque un point, Joe ne peut s’empêcher de sourire en coin ou d’agiter le pouce en signe de victoire. Il avait pris soin de s’éclipser au tout début du procès, quand les jurés ont vu un extrait de documentaire dans lequel Michael racontait, une boule dans la gorge, la dureté de ce père qui l’a terrorisé et humilié pendant toute son enfance. Mercredi, pendant la projection sur grand écran de dizaines d’images de magazines érotiques saisis dans la chambre de son fils, Katherine gardait la tête baissée, les yeux souvent fermés. Le biographe de Michael Jackson, J. Randy Taraborrelli, se félicite que la famille ait choisi la carte de la discrétion. Pour lui, c’est surtout « la présence permanente de la mère qui envoie un message très puissant aux jurés, celui d’une femme prête à endurer des témoignages éprouvants pour soutenir son fils ». Cette présence « permet aux jurés de s’identifier à l’accusé à travers sa famille », renchérit le juriste Jim Moret, ce qui est d’autant plus important que l’accusé, Michael Jackson, passe pour étrange et insaisissable.

Les membres de la famille de Michael Jackson ont renoncé aux arrivées spectaculaires en groupe, mettant en veilleuse leur sens du spectacle pour assurer un soutien discret à leur cadet, jugé à Santa Maria (Californie) pour des attouchements sur mineur.
« Ils ont compris que la frime et les éclats ne jouaient pas en faveur de l’accusé. Ils se sont résignés à une procédure longue...