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Actualités - CHRONOLOGIE

Joumblatt à Chareh : Seule la vérité permet de construire le Liban et rassurer les Libanais

Walid Joumblatt a répondu hier aux propos du ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, qui avait estimé que les résultats de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri « entraîneraient la destruction au Liban ». Pour le chef du PSP, de tels propos sont « inacceptables », parce que « seule la vérité permet de construire le Liban et de rassurer les Libanais », a-t-il dit, estimant que les services et l’appareil sécuritaire mixte libano-syrien, « que nous accusons, sont tous coupables de négligence ou de participation dans l’attentat » contre l’ancien Premier ministre. « Partant de là, ces services se condamnent eux-mêmes, chaque instant, comme hier à New Jdeidé ou aujourd’hui à Kaslik », a-t-il ajouté, espérant que les mots du ministre Chareh, « toujours raisonnable et constamment soucieux des intérêts libanais et syriens, ne porteront pas atteinte au Liban, comme cela s’est passé lorsqu’il s’est exprimé la dernière fois ». Le chef du PSP s’est ensuite adressé au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lui rappelant qu’il ne reçoit aucune instruction de quelque ambassadeur que ce soit, et que la principale clause inscrite sur le mémorandum politique qu’il met à leur disposition reste « la protection de la résistance ». C’est ce que nous avons fait et dit, a souligné le leader du PSP, que ce soit dans les capitales occidentales ou à Moscou ; c’est ce que nous avons dit ou fait avec tous les ambassadeurs, et cette résistance, a insisté Walid Joumblatt, est « une affaire purement interne, et nous nous mettrons d’accord avec lui (Nasrallah) sur la gestion de ce dossier ». Le leader druze, qui recevait hier des journalistes en son fief de Moukhtara, en a également profité pour souligner que l’opposition opposera un veto à tout président de la République qui serait « l’ennemi » de la Syrie, aussi bien qu’à toute équation interne allant dans le même sens. « Mais nous refusons tout autant un président suiviste comme c’est le cas actuellement à Baabda ; la différence est grande entre ces deux cas de figure, et je voudrais rappeler, pour l’histoire, le rôle joué par un des grands du Liban, qui est le président Fouad Chéhab », a dit Walid Joumblatt.
Walid Joumblatt a répondu hier aux propos du ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, qui avait estimé que les résultats de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri « entraîneraient la destruction au Liban ». Pour le chef du PSP, de tels propos sont « inacceptables », parce que « seule la vérité permet de construire le Liban et de rassurer les Libanais »,...