Le juge Abou Arrage demande à être dessaisi du dossier de l’assassinat de l’ancien Premier ministre
Annan : « Une enquête plus complète
sur l’affaire Hariri pourrait être nécessaire » *(Photo)
le 24 mars 2005 à 00h00
Alors que le Liban tout entier attend la publication dans les prochains jours du rapport de la commission d’information désignée par M. Kofi Annan au sujet de l’assassinat de Rafic Hariri, un rebondissement judiciaire a pris hier tout le monde de court.
Le juge d’instruction chargé de l’enquête locale, M. Michel Abou Arrage, a demandé à être dessaisi du dossier.
Officiellement, il a affirmé être « débordé de travail », mais pour l’opposition, les raisons de cette demande sont tout autres.
Selon le député Marwan Hamadé, cette démarche « prouve que les instruments de cette enquête sont inadéquats », alors que pour le député Walid Eido, elle montre que des magistrats disent non au système policier et judiciaire en place.
De son côté, le secrétaire général des Nations unies a annoncé, hier, devant les dirigeants des pays arabes, réunis au sommet d’Alger, qu’« une enquête plus complète pourrait être nécessaire », pour parvenir à connaître les dessous de cet « odieux assassinat ».
Alors que le Liban tout entier attend la publication dans les prochains jours du rapport de la commission d’information désignée par M. Kofi Annan au sujet de l’assassinat de Rafic Hariri, un rebondissement judiciaire a pris hier tout le monde de court.
Le juge d’instruction chargé de l’enquête locale, M. Michel Abou Arrage, a demandé à être dessaisi du dossier.
Officiellement,...
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