Terrorisme Accusé de préparer un attentat-suicide, un Australien d’origine libanaise plaide non coupable

Un Australien né de parents libanais, actuellement jugé en Australie pour terrorisme, s’était vanté de préparer un attentat-suicide contre des bâtiments publics pour attirer l’attention des médias sur son sort, a affirmé hier son avocat, selon une dépêche AFP datée de Sydney. Zaky Mallah, 21 ans, a été inculpé d’activités terroristes en juillet 2004 après avoir déclaré à un policier, qui s’était fait passer pour un journaliste, qu’il envisageait de fomenter un attentat contre les bureaux du ministère des Affaires étrangères à Sydney ou contre l’Organisation de sécurité et des services secrets d’Australie (ASIO). L’accusation a indiqué que Mallah avait vendu au faux journaliste-vrai policier une déclaration tapée à la machine et une « vidéo d’attentat-suicide » faisant état de ses projets, avec des photographies. Le prévenu a plaidé non coupable. Son avocat, Philip Boulten, a expliqué lors du deuxième jour du procès que Mallah, dont les parents sont décédés quand il était adolescent, était déprimé et en colère après le refus du gouvernement pour des raisons de sécurité non spécifiées de lui accorder un passeport pour se rendre au Liban. Mallah n’avait pas l’intention de tuer qui que ce soit et il s’était simplement vanté de ce projet dans le but d’attirer l’attention des médias sur son combat avec les autorités. « Le fait que les médias s’intéressent à lui calmait son état dépressif », a déclaré l’avocat. Lundi, le procureur avait accusé le prévenu d’avoir préparé un attentat-suicide contre des bâtiments du gouvernement pour des raisons politiques.