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Le mufti Kabbani souhaite une équipe d’union nationale Mrad : Le cabinet sortant ne peut pas organiser les élections(photo)

En réponse à une question de presse, mais aussi aux suggestions de pôles opposants déterminés, Abdel Rahim Mrad relève que le gouvernement sortant ne peut pas organiser les élections. Parce qu’il est uniquement chargé d’expédier les affaires courantes, dont un scrutin national ne fait évidemment pas partie. Et parce qu’il faut une nouvelle loi électorale, l’ancienne n’étant pas valable. À ce propos, Mrad précise qu’à son avis, il y a eu des changements qui nécessitent un réexamen du projet de loi transmis par l’Exécutif à la Chambre, qui n’en a toujours pas débattu. Il précise que désormais, les développements ordonnent que l’on serre au plus près les préceptes de Taëf. Ce qui signifie qu’il faudrait se rabattre sur le mohafazat alors que le projet de loi sous étude retient pour sa part le caza. Le ministre de la Défense a tenu ces propos en tant qu’émissaire du président Karamé auprès du mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani. On sait en effet que le président du Conseil dépêche plusieurs missi dominici tous azimuts, pour dialoguer avec toutes les parties, toutes les instances, dans le cadre de sa tentative de mettre sur pied un cabinet d’union nationale. Dans le point de presse qu’il a tenu à sa sortie de Dar el-Fatwa, Abdel Rahim Mrad a développé les points suivants : – L’attitude de l’opposition est négative. En se braquant, elle gaspille le temps et les délais légaux pour les élections risquent de sauter. Il faut former rapidement un nouveau gouvernement, ensemble. – Le président Karamé veut un cabinet d’union nationale, et rien d’autre. Mais l’opposition refuse. Le mufti, quant à lui, salue les efforts du président du Conseil désigné et souhaite également un cabinet d’union. Car c’est la seule planche de salut pour le pays, en proie à bien des angoisses sécuritaires et économiques. – Certains tentent de susciter et d’attiser une discorde au niveau de la rue sunnite et de la rue chiite. Mais les instances veillent au grain, et il faut saluer tant les propos apaisants du mufti Kabbani que la visite rendue à Dar el-Fatwa par sayyed Hassan Nasrallah. – Le président Karamé a envoyé le ministre Albert Mansour auprès du patriarche Sfeir. C’est donc le prélat qui fera savoir si, à cette occasion, il parle ou non au nom de l’opposition toutes tendances confondues. Le chef du gouvernement désigné espère pour sa part, par les contacts développés notamment avec les instances spirituelles, détendre l’atmosphère et amener toutes les parties à composition. Pour éviter que le pays n’entre dans la spirale du vide.

En réponse à une question de presse, mais aussi aux suggestions de pôles opposants déterminés, Abdel Rahim Mrad relève que le gouvernement sortant ne peut pas organiser les élections. Parce qu’il est uniquement chargé d’expédier les affaires courantes, dont un scrutin national ne fait évidemment pas partie. Et parce qu’il faut une nouvelle loi électorale, l’ancienne...