La situation économique « inquiète » Lahoud, selon ses visiteurs

Selon ses visiteurs cités par l’Ani, le chef de l’État a réitéré hier son attachement à la formation dans les plus brefs délais d’un gouvernement d’union nationale « afin de commencer un chantier national de salut ». Émile Lahoud a également fait part de ses craintes concernant la situation économique : « Elle est certes stable aujourd’hui, mais si le statu quo persiste sur le plan politique, la santé économique du pays en subira les conséquences, et personne, quel que soit son poste politique, ne pourra en échapper », a dit le locataire de Baabda qui, comme tous les mercredis, recevait le président de la Chambre, Nabih Berry. Le n° 2 de l’État en a profité pour indiquer qu’Émile Lahoud, et « malgré ce qui se dit de ci de là, accueille positivement les appels à la formation d’un cabinet d’union qui servirait de cadre au dialogue et au débat autour des revendications des uns et des autres ». Émile Lahoud a également reçu le ministre démissionnaire de la Justice, Adnane Addoum, qui a indiqué que le chef de la commission d’enquête onusienne, Peter Fitzgerald, « a rendu hommage au soutien qui lui a été prodigué de la part des services judiciaires et légaux chargés de l’enquête ». Il a également soutenu que le commissaire de l’Onu lui a assuré que ce qui avait été publié il y a quelques jours par The Independant « n’a rien à voir avec lui parce qu’il ne s’est adressé à aucun média durant son séjour au Liban ». Et parmi les autres visiteurs de Baabda : le ministre démissionnaire Assem Kanso, Émile Rahmé, ainsi que les patrons de la Sécurité de l’État et des FSI, Édouard Mansour et Ali Hajj.